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La revue de presse camerounaise du mardi 28 février 2023

Chers abonnés, heureux de vous retrouver encore ici ce matin dans le cadre de cet exercice quotidien. Comme tous les matins, retrouvez ci-dessous, l’essentiel à retenir des informations en kiosque ce jour.

Les Unes en kiosque 1

Commençons en politique avec les élections sénatoriales dont la campagne a été ouverte samedi dernier. Le quotidien à capitaux publics, Cameroon Tribune fait constater que les médias sont rentrés dans la danse à travers des plateaux dédiés, pages spéciales, réaménagement des programmes, et la mise en place des équipes de veille.

Le Jour fait savoir dans sa publication de ce matin qu’un enseignant a été tué par des soldats de l’armée camerounaise à Kaélé dans la région de l’Extrême-Nord, à proximité de la frontière avec le Tchad. D’après le récit de notre confrère, Etienne Ayang Koftoing professeur de français au lycée bilingue de cette localité a été tabassé, puis poignardé à mort par des soldats du Bataillon d’intervention rapide (Bir). Les mobiles de cet « assassinat » son à retrouver dans les colonnes de Le Jour.

Mutations en kiosque ce matin dénonce le silence du gouvernement camerounais face à la situation des migrants en Tunisie. Après les déclarations complotistes du chef de l’État Kaïs Saïed sur les migrants subsahariens, une partie d’entre eux sont confrontés aux violences, aux arrestations, aux licenciements. Les associations dénoncent des propos racistes. Plusieurs pays prennent des mesures pour assurer la sécurité à leurs ressortissants. La diplomatie camerounaise elle, peine à prendre ses responsabilité. C’est à lire dans Mutations en kiosque.

Pour approfondir :   Cameroun : Une solution endogène pour financer l'agriculture

Le Social Democratic Front (SDF), le parti de Ni John Fru Ndi, leader historique de l’opposition se déchire. Le Messager de ce matin nous apprend que plusieurs de ses cadres, dont le député Jean-Michel Nintcheu, ont été exclus de ses rangs le 25 février. À l’origine de ce conflit interne : une avalanche de critiques à l’encontre de son président Ni John Fru Ndi sur la tenue des comptes du parti et autres dérives totalitaires décriées par les contestataires. L’analyse de Le Messager en page 3.

L’Économie en kiosque indique que le président gabonais Ali Bongo Ondimba a été désigné le samedi 25 février à la tête de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC). Il succède à son homologue congolais Félix Tshisekedi qui lui a passé le flambeau lors de la 22e session ordinaire de la conférence des chefs d’État de l’organisation sous régionale tenue au Chapiteau de la Cité de l’Union Africaine, à Kinshasa. D’après le journal de Thierry Ekouti, les chantiers urgents qui attendent le nouveau président de la CEEAC sont la sécurité, la relance économique et les questions climatiques.

Pour approfondir :   Luther Méka : « Maurice Kamto est l'homme politique le plus tribaliste de l'histoire des partis politiques au Cameroun »

Chers abonnés, c’est ici que prend fin cette revue de presse ce matin. Merci d’avoir été des nôtres. À demain pour une autre édition.


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