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La Camwater dément avoir été déboutée par la Cour d’appel de Paris

Selon ces informations, la Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater) aurait essuyé un revers cinglant devant la Cour d’appel de Paris face à un créancier allemand.

camwater coupure

A l’origine du litige, un contrat signé entre Camwater et un constructeur allemand. Ce dernier, n’ayant pas reçu le paiement d’une facture due, a porté l’affaire devant un tribunal arbitral. Le tribunal aurait statué en faveur de l’entreprise allemande, selon plusieurs informations qui ont circulé le 15 avril 2024. En clair selon les dires de ces médias, la société publique en charge de la production, du transport et de la distribution de l’eau potable en milieu urbain et périurbain au Cameroun, a été sommé de s’acquitter de sa dette. Une mise au point de la Camwater, rejette ce dénouement. Selon cette sortie, la sentence rendue par la Cour d’appel en février dernier, a fait l’objet d’un recours dont on attend toujours l’issue.

Un serpent de mer

« Depuis ce 15 avril 2024, des Informations fausses et erronées relayées dans l’opinion  par certains médias opérant sur la toile, affirment que le 04 avril 2024, la Cour d’ Appel de Paris aurait rejeté le recours formé par la Société CAMWATER contre une sentence arbitrale rendue le 15 février 2023 dans le litige qui l’oppose à la Société LUDWIGPFEIFFER HOCH und TIEFBAUGmbH & Co KG et dont l’existence juridique et la nationalité renvoient à un véritable serpent de mer. La Société CAMWATER tient à rétablir la vérité et Informe l’opinion nationale et Internationale de ce qu’arguant des difficultés de paiement dans l’exécution du contrat  signé avec l’Etat  du Cameroun, le 14 juillet 2014 pour les travaux d’alimentation en eau potable de 18 centres secondaires au Cameroun, la Société LUDWIGPFEIFFER HOCH und TIEFBAU GmbH & Co KG a réslllé avant terme ledit contrat et a saisi la Cour Internationale d’Arbitrage de la Chambre de Commerce Internationale (ICC) par une demande d’arbitrage enregistrée le 03 juin 2020 à Paris. A l’issue de la procédure d’arbitrage, une sentence arbitrale a été rendue le 15 février 2023 par le Tribunal arbitral de Paris constitué par la Cour Internationale d’Arbitrage de la Chambre de Commerce Internationale (ICC) lui a été notifiée par simple courrier DHL le 22 février 2023 en dehors des règles applicables en matière de notification des décisions de Justice. Après analyse de cette transmission, la Société CAMWATER a estimé que la reconnaissance ou l’exécution de cette sentence arbitrale était contraire à l’ordre public International et a donc déposé le 21 mars auprès de la Cour d’Appel de Paris, un recours en annulation contre la sentence arbitrale querellée sur le fondement des dispositions de l’article 1520 du Code de Procédure Civile français et notamment », explique cette mise au point.

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Il convient de noter que ce déboire judiciaire survient à une période où la Camwater ne se trouve pas dans un excellente situation financière, comme en témoigne la baisse de son budget en 2024.


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