in

Déclaration de Kamto sur les attentats de Nguetchewe : Fame Ndongo réagit et relève quatre «barbarismes»

Kamto et Fame Ndongo

Le Secrétaire à la communication du RDPC continue de scruter à la lettre toutes les sorties du président du MRC. La dernière en date, n’a pas échappé à son analyse critique.

Kamto et Fame Ndongo
Jacques Fame Ndongo, Maurice Kamto (c) Lebledparle.com

Dans une déclaration publiée le 5 août 2020, Maurice Kamto s’est exprimé sur les attentats terroristes qui ont coûté la vie à au moins 19 personnes à Nguetchewe, localité située dans le Mayo Tsanaga, région de l’Extrême nord. Jacques Fame Ndongo a décelé dans le texte de son collègue universitaire, quatre incongruités qu’il a dévoilées via une publication effectuée dans la même soirée du 5 août 2020 sur les réseaux sociaux. Lisez plutôt.

Le RDPC a lu le dernier « post » (compte Facebook) de M. Kamto sur le drame de Nguetchewe (Mayo Tsanaga). Notre Parti relève quatre barbarismes :  

1-Barbarisme juridique. M. Kamto prétend parler au nom du peuple camerounais, alors qu’il  n’a aucun mandat électoral (suffrage universel direct ou indirect), contrairement au Président de la République, aux sénateurs, aux députés, aux conseillers municipaux etc…

2- Barbarisme philosophique. Il transgresse le principe aristotélicien du

tiers-exclu (A ne peut pas être égal à non A). Un régime légal et légitime ne peut pas être  « illégitime » : le Chef de l’Etat a été élu, puis réélu, dans la transparence, au suffrage universel direct par le peuple camerounais, maître de son destin.

3- Barbarisme sémantique. Un régime qui a substantiellement modernisé les paradigmes diplomatiques, politiques, administratifs, économiques, sociaux et culturels du Cameroun, tout en préservant avec détermination  l’unité de l’Etat, l’intangibilité des frontières, la sécurité des personnes et des biens, ne peut pas être « incompétent ». Les mots ont une signification précise que nul n’a le droit de falsifier à sa guise. C’est l’objet de la sémantique.

4- Barbarisme syntaxique. A la ligne 30, M. Kamto écrit : « citoyens Camerounais », au lieu de « citoyens camerounais » (cet adjectif qualificatif exige un « c » minuscule, et non pas un « C » majuscule, car il ne s’agit pas d’un substantif). Ligne 20 : « zones exposés », au lieu de « zones exposées » (féminin pluriel, le lexème « zone » étant un nom féminin).

Que pense le MRC de ces quatre contradictions ? Est-il toujours confiné dans son manuel de politique-fiction ?


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

COCO VS LADY

Lady Ponce traîne Coco argentée devant les tribunaux

Le 6 aout 2020

Cameroun : La revue de presse de ce 6 aout 2020