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Cameroun : Deux militaires et un vigil au Tribunal pour une affaire de braquage chez un cadre d’ENEO

Miliataires Cam

Il leur est reproché de n’avoir pas assuré la sécurité au moment où les malfrats s’introduisaient dans le domicile du cadre d’Eneo, empotant une forte somme de 13 millions de FCFA et des objets de valeur.

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L’adjudant Mopa Ndie Adamou, le caporal Yves Vitus Yene et le vigile Georges Mvondo seront devant Tribunal Militaire de Yaoundé le 14 janvier 2021 pour une affaire de braquage au domicile du chef de poste ENEO de Nsimalen (l’électricien camerounais) en 2017.

Comme l’indique l’hebdomadaire Kalara paru le 16 décembre 2020, « Ils sont poursuivis pour négligence de gardien et de violation de consigne. L’accusation estime que les militaires et leur acolyte, chargés d’assurer la protection de l’enceinte abritant les différentes installations de transformateur ENEO et le domicile du responsable de cette structure n’ont pas assuré convenablement leur mission », peut-on y lire.

En substance, il est reproché : « particulièrement au chef de poste militaire l’adjudant Mopa Ndjie Adamou d’avoir quitté son poste sans donner des consignes de garde précises à son élément, le caporal Yves Vitus Yene. Ce dernier, quant à lui, est traduit en justice pour « s’être enfoncé dans un sommeil de cadavre » pendant que les voleurs opéraient dans le domicile du chef ENEO. L’accusation estime que les voleurs auraient été neutralisés ou effrayés si les incriminés avaient alerté et sollicité éventuellement du renfort qui aurait changé le cours des évènements », rapporte le journal de Christophe Bobiokono

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Convoqués à l’audience le 10 décembre dernier, chacun des inculpés a avancé son arguent pour sa défense. L’adjudant Mopa Adamou a plaidé coupable pour les faits d’abandon de poste soutenant qu’il avait été appelé à d’autres fonctions à cet instant-là.

Pour sa part, le caporal Yves Vitus Yene fait savoir que la pluie torrentielle qui s’était abattue le jour du cambriolage l’a maintenue dans sa chambre : « Il raconte que les bruits de l’orage et ceux du ronflement du groupe électrogène ne pouvaient pas lui permettre d’être au courant du braquage », rapporte le journal du monde juridico-judicaire.

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Le vigil quant à lui le vigile révèle que ses bourreaux l’ont ligoté puis bourré sa bouche avec un tissu pour l’empêcher d’ouvrir la bouche.

Le 14 janvier 2021, l’on saura un peu clair dans cette affaire…


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