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Sismondi Barlev Bitjoka répond à Maurice Kamto : « notre président n’est pas un homosexuel »

Sismodi Bidjocka et Kamto

C’est en des termes quelque peu extraordinaires que le journaliste et promoteur de RIS Radio a réagi à la dernière communication du patron du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) relative à la gestion de la crise sanitaire liée au Covid-19 au Cameroun.

Sismodi Bidjocka et Kamto
Maurice Kamto et Sismondi Barlev Bitjocka (c) Droits réservés

Dans son éditorial signé le 30 mars 2020, Sismondi Barlev Bitjocka dénonce les injonctions de Maurice Kamto à l’endroit du président de la République, estimant que ce dernier « n’a aucun respect » pour le président de la République qui est son ainé « en tout ».

L’homme des médias soutient dans son éditorial que les propos du leader du MRC visent juste à entretenir son existence sur la scène politique camerounaise.

Ci-dessous, l’extrait de l’éditorial de Sismondi Barlev Bitjocka retranscrite par la rédaction de Lebledparle.com.

 » Lorsque vous manquez du respect à votre ainé d’âge, ainé académique, ainé en tout, sur tous les aspects, n’attendez pas de moi, une quelconque once de courtoisie. Le devoir d’en user pour montrer à votre génération en dessous le sens du respect des ainés, ne faisant pas partir d’éducation porcine animalière. Je sais, oui je sais, vous voulez exister, votre parti politique étant en touche pour 5 ans. Aussi vous faites feu de tout bois pour exister ! Pour cela, l’invective, la sauvagerie et tout ce cocktail qu’on retrouve dans une porcherie sont des seules armes qui vous restent.  

Dans une chemise plus grande que vous, vous lisez votre déclaration, et je regarde vos yeux, des yeux brillants et agités comme ceux d’un drogué à la cocaïne. Vous n’avez aucun respect pour l’institution présidentielle, vous n’avez aucun respect pour le chef de l’État, n’attendez pas que j’en manifeste pour vous. Vous voulez jouer au sauvage, vous trouverez pire que vous.

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Depuis le début de cette pandémie, je n’ai vu ni entendu aucun opposant dans un pays du monde prendre la parole pour fustiger son gouvernement pour la politique menée contre cette pandémie. Mot d’ordre partout, c’est « tous ensembles contre la pandémie, pas de politique ».

Ils sont nombreux ces chefs d’État qui n’ont pas pris la parole, mais qui n’en restent pas moins engagés. Pourquoi Kamto veut entendre la voix de Paul Biya pour savoir que quelque chose est fait ? Le président italien a pleuré en direct en télévision ça a changé quoi ? Rien du tout, absolument rien… !

Respectez votre chef du village si vous voulez, essuyez votre visage avec ses crachats, si ça vous excite, mais ne manquez plus jamais du respect au président de la République. Et encore, je suis tendre. La prochaine fois j’userai d’un tout autre champ lexical pour vous le dire.

Je sais que dans les histoires d’amour d’adolescent, on a souvent des partenaires qui se disent : tu me manques, je voulais juste entendre ta voix. Mais notre président n’est pas un homosexuel. Je vous le dis, notre président n’est pas un homosexuel. Sa voix manque à monsieur Kamto pourquoi ? Pourquoi sa voix vous manque autant ? C’est un homme, un vrai, virile et prêt qui aime les femmes, les vraies femmes !

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Arrêtez donc vos vagissements à son chevet, et allez voir ailleurs. Arrête Satan, retire-toi Satan, va-t’en Satan et va voir ailleurs. Non, mais bon Dieu ! Ce monsieur est-il au moins au courant de la flopée d’initiatives prises par le chef de l’État dans le cadre de la lutte contre cette pandémie ? Ou alors un bouton s’est desserré quelque part ?

En tout cas, le président ne répond pas aux goujats mentalement dérangés. Profitez-en ! Oui, profitez-en quand il est encore là… Il vous laisse dire n’importe quoi, sans être inquiété. C’est un démocrate ! Il partira, oui il partira et juste après lui vous verrez de vos yeux, ce qu’on appelle la juste riposte.

Comme vous pouvez le constater, vous n’avez ni le monopole de l’invective ni celui de la violence verbale. Et encore, j’estime que je suis très polie. Vous ne respectez pas l’institution présidentielle, je ne m’encombre pas non plus de l’euphémisme ou autre figure rhétorique pour vous dire que vous ne méritez même pas mon mépris.

Quand je regarde dans votre direction, je ne vois rien. Même pas une ombre chinoise ; à part une voix fluette, un sifflement déversant depuis la fosse septique qui vous sert peut-être de bouche « .


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