Lebledparle.com, François Gaël Mbala
Le panafricaniste dans une tribune relayée dans les réseaux sociaux soutient que le mutisme du leader du MRC face aux « exactions de ses troupes », trahit son implication dans la démarche de ces derniers.
« Un leader est responsable des exactions de ses troupes. Biya lui-même n’est jamais allé à bamenda tuer un civil. Mais ses envoyés l’ont fait. Il en porte la responsabilité politique. De même, Kamto est politiquement responsable de tous ceux qui insultent en son nom. Un point. Un trait. S’il prend des sanctions contre les militants et se désolidarise plus fermement des exactions de la meute, cette pratique nauséabonde cessera », situe Djeukam Tchameni.
Par la suite, l’homme politique estime que le silence permanent de Maurice Kamto face aux dérives de ses partisans est à ses yeux « un aveu de complicité, pire il m’amène à croire qu’il est l’initiateur, le commanditaire des exactions ».
« S’il n’est pas le commanditaire, alors cela veut dire qu’il est incapable de contrôler ses troupes. Dans ce cas, on pourrait se demander comment on peut gérer un pays si on est incapables de gérer quelques centaines de militants et sympathisants. Même en football, on punit une équipe à cause du comportement inacceptable de ses fans dans un stade. On dit que la vérité blesse mais elle libère aussi », peut-on lire.
Pour finir, Djeukam Tchameni son destinataire à travailler pour l’amélioration du climat démocratique au pays, en acceptant le « débat contradictoire ». Car, croit-il, « On n’est pas crédible si on prétend lutter contre la dictature alors que l’on fait soit même la promotion de la haine et de l’intolérance ».
