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Rigobert Song : « Le handicap que nous entraîneurs avons aujourd’hui, c’est le championnat camerounais »

Song Rigobert

Rigobert Song et ses poulains ont déjà pris leurs quartiers au Caire en Égypte où se jouera la coupe d’Afrique des Nations du 8 au 22 novembre 2019. A quelques heures du début de la Compétition le coach dévoile ses attentes.

Song Rigobert
Rigobert Song (c) Droits réservés

Le capitaine courage, sélectionneur de l’équipe nationale des moins de 23 et son équipe se trouvent actuellement en Égypte pour participer à la Coupe d’Afrique des Nations(Can) de leur catégorie.

Le champion d’Afrique 2000 et 2002 a exprimé ses principales attentes ainsi que les objectifs à atteindre pendant cette compétition non sans évoquer les obstacles auxquels il fait face. C’était lors d’une interview accordée à nos confrères de Press Sport.

Avec quelle ambition débarquez-vous en Egypte ?

Le plus important c’est faire des résultats positifs et aller le plus loin possible. Je pense que ça va être difficile. Il y a huit équipes qui sont qualifiées pour cette compétition et les huit nations sont des équipes qui ont démontré qu’elles méritaient d’être là. Maintenant, il y a le fait de gagner cette compétition que le Cameroun n’a plus gagnée je ne sais plus combien de temps. En même temps, l’objectif c’est d’être parmi les trois premiers pour participer aux jeux olympiques. Je pense que les objectifs donnent plus d’énergie.

Avez-vous le sentiment que ce votre sera à la hauteur de ces objectifs ?

Je suis sélectionneur, je pense que j’ai un groupe qui peut me faire atteindre mes objectifs. Je fais confiance à mon groupe. Depuis le début de cette tournée au Tchad, j’ai gardé le même groupe. L’objectif était déjà de se qualifier pour la compétition, on l’a fait. Maintenant, on mise plus loin. Le plus important pour nous c’est participer aux jeux olympiques. Etre parmi les trois premiers.

Pourquoi Ganago n’est pas là ?

S’il n’est pas dans la liste ce n’est pas par rapport aux performances. J’ai parlé avec son entraineur Viera que je connais bien. Il m’a dit que Ganago était très important pour lui pour le match qu’il va jouer le 10 et qu’il ne pourrait pas le libérer entre temps. J’ai essayé de le comprendre, il m’a expliqué les difficultés en ce moment qu’il a et je l’ai compris parce qu’il n’avait pas de solutions. Ganago en jouant le 10 ne peut pas être là, il ne pourra être là qu’à partir du 11. Etant donné qu’on a notre premier match le 8. J’ai préservé plus mon groupe. J’ai pris la décision de prendre ceux sont prêts à venir. Vous savez que ce tournoi n’est pas organisé à une période FIFA. On n’a pas la possibilité d’avoir tous les joueurs qu’on souhaite. Nous sommes en stage maintenant parce que nous n’avons pas de choix. J’avais établi un programme depuis qu’on s’est qualifiés pour que nous puissions faire une préparation digne de ce nom mais nous sommes en difficultés parce que la période FIFA commence le 10.

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Les joueurs locaux auraient pu être des palliatifs, n’est-ce pas ?

J’ai pensé à ça mais je me suis dit que les joueurs n’avaient pas de compétition. Le championnat camerounais n’avait pas commencé et c’était difficile de prendre des joueurs qui n’ont pas de compétition pour venir tout de suite en compétition. C’est pour ça que je me suis basé plus sur des joueurs étrangers. Le handicap que nous entraineurs des sélections inférieures avons aujourd’hui, c’est le championnat camerounais. On est très embêtés. On essaie d’utiliser plutôt le plan B qui est les joueurs étrangers alors que si le championnat camerounais était opérationnel, ça allait nous permettre d’avoir des stages locaux et ensuite compléter avec l’effectif professionnel qui peut arriver. Mais on fait l’inverse en prenant les joueurs professionnels qui sont en activité. Je suis très embêté par cette situation mais je suis obligé de faire avec cette méthode parce qu’il faut que j’ai un résultat positif.

 


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