Après avoir délivré le récépissé de déclaration de manifestation pour le congrès ordinaire du Pcrn qui devait se tenir du 15 au 17 décembre à Kribi (Sud) la sous-préfète de l’arrondissement de Kribi II, Marie Suzanne Bitanga Bebga, a rapporté sa décision. L’autorité sous-préfectorale avance comme argument « des dissensions internes » au parti, « susceptibles de troubler l’ordre public ». Une référence à l’action en justice intentée par le fondateur du PCRN qui dit vouloir récupérer son parti.
Soutien de la hiérarchie
Interrogé par RFI, Paul Atanga Nji pense qu’un « contentieux » au sein du PCRN justifie la mesure prise par la sous-préfète de Kribi II. « Il n’était pas utile ou opportun d’accorder une autorisation alors que le dossier connaît un contentieux. Parce que vous savez quand deux personnes commencent à discuter de qui fait quoi au sein d’un parti politique, ça devient problématique pour l’administration. Nous devons en tenir compte, la décision d’interdire cette activité. Je crois qu’elle est fondée. », Répond le Minat.
Le PCRN devait réunir ses militants et renouveler ses dirigeants. Avec en ligne de mire les élections de 2025. L’opposant Cabral Libii dénonce « une provocation et une persécution » après la suspension de l’autorisation du congrès de son parti, le PCRN. L’homme politique promet d’utiliser toutes les voies de recours pour contester la décision sous-préfectorale.
Le cofondateur du Pcrn, Robert Kona a porté plainte contre Cabral Libii. La première audience n’a pas eu lieu, elle est prévue 4 janvier dans l’Extrême-Nord à Kaélé, tribunal de première instance du département du Mayo-Kani à plus de mille kilomètres de Kribi. Dans une publication sur Facebook, Cabral Libii indique que le procès n’a pas été enrôlé pour cette date et attend la vraie date, comme l’a rapporté Lebledparle.com.