Après l’enlèvement d’une trentaine de femmes à Kedjom-Keku, un village de l’arrondissement de Tubah dans la région du Nord-Ouest, le préfet du département brise l’omerta. Il déclare dans le communiqué que des enquêtes seront menées afin de traquer les combattants séparatistes responsables de l’enlèvement et de la torture de ces femmes.
Le 20 mai dernier, vers 8h30, un groupe de terroristes fortement armés a gravement torturé et enlevé une trentaine de femmes à Kedjom-Keku. Ces femmes, issues de la localité, étaient descendues dans la rue pour protester contre les taxes obligatoires imposées par les séparatistes. Malheureusement, la manifestation a été violemment réprimée par les séparatistes, qui ont ouvert le feu sur les manifestants et torturé certains d’entre eux.
Un attaque condamné par les autorités
Le préfet de la Mezam condamne fermement de tels actes et les qualifie de violence sexiste, promettant que les coupables seront traqués et traduits en justice. Simon Émile Mooh appelle la population à rester calme et à coopérer en permanence avec les autorités administratives et les forces de défense et de sécurité. Cet important acte d’enlèvement de cette région en proie à une instabilité sociopolitique du fait des revendications indépendantistes depuis 2016.