in

Man Booker Prize 2016: le congolais Fiston Mwanza parmi les 3 auteurs francophones en lice

Fiston 2

Après son récent prix décroché au Cameroun le 26 février, l’écrivain Congolais fait partie de la première liste des prétendants au Man Booker International Prize 2016.

Fiston 2
Fiston Mwanza Mujila – Photo: Carlos Bajo

Sur les 155 romans figurant sur la ligne de départ du prestigieux Man Booker International Prize, treize viennent d’être sélectionnés. Et trois auteurs francophones sont toujours sur les rangs parmi lesquels le Congolais Fiston Mwanza Mujila récemment récompensé au Cameroun aux grands prix des associations littéraires dans la catégorie belles-lettres.

Créé en 2005, le Man Booker International Prize était jusqu’à présent bisannuel et récompensait des auteurs pour l’ensemble de leur œuvre. Ismaël Kadaré, Alice Munro ou Philip Roth ont ainsi été lauréats ! Cette année, ce prix, qui récompense désormais des livres traduits en anglais, devient annuel et se joue sur un seul titre de chaque auteur nominé. En dehors du Congolais Fiston Mwanza Mujila pour « Tram 83 » (éd. Métailié, 208 pages) figure aussi les français Maylis de Kerangal pour son livre « Réparer les vivants» et Marie NDiaye, dont le père est Sénégalais, elle est nommée pour « Ladivine »(Gallimard, 408 pages). Dans cette short-list de 13 auteurs on note aussi la présence de l’Angolais José Éduardo Agualusa pour « Théorie générale de l’oubli » (éd. Métailié). Belle performance quand on sait que 155 romans étaient sur la ligne de départ et que figurent, à l’arrivée, deux prix Nobel, le Turc Orhan Pamuk et le Japonais Kenzaburô Oé, ainsi que l’Italienne Elena Ferrante ou le Chinois Yan Lianke.

Pour approfondir :   Cameroun/Littérature : 129 ouvrages présélectionnés pour le GPAL 2018

Une seconde liste de six auteurs sera annoncée le 14 avril. Chacun recevra la somme de £1,000, avant que le prix du lauréat ne soit décerné (£50,000, qu’il se partagera avec le traducteur) le 16 mai.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Kenya sap

Photographie : des mamies sapées comme jamais !

Bonaa

Richard Bona se plaint d’être poursuivi par les «services secrets» camerounais