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Au lendemain des décisions du Tribunal arbitral du sport (TAS), Jean Claude Mbede Fouda pense déjà à l’avenir. Dans ce sens, il formule huit propositions pour un retour à la normale dans la maison Fecafoot.
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Fecafoot : que faire?
Après la claque du TAS, voici ce que je conseillerais à Eto’o Fols si j’étais son conseiller politique- diplomatique ou communication. Il s’agit de quelques conseils pour s’en sortir tête haute:
1- Faire un communiqué apaisant, conciliant et reconnaissant les décisions du TAS.
2- Refuser d’attendre que la décision du TAS soit d’abord validée par un tribunal de Yaoundé: ce serait une très bonne garantie que le Leader veut vraiment la paix. Car si la Fecafoot refusera d’appliquera ses décisions, les acteurs concernés saisiront à nouveau le TAS qui pourrait statuer au fond sur le point le plus sensible à savoir la question de la présidence d’Eto’o après sa condamnation en Espagne pour fraude fiscale. N’oubliez jamais que le Juge rend son jugement en âme et conscience. Et comme les diplomates, les magistrats sont très jaloux de leurs prérogatives et violents envers ceux qui remettent en cause leur autorité.
3- Réintégrer les personnalités concernées si possible au cours d’un déjeuner cordial (entre footballeur y’a pas de protocole). La gestion de la Fecafoot devrait se faire comme au deux-zéro le samedi autour d’un ibis ha pimenté. Eto’o doit cesser de se comporter comme un Roi distant et autoritaire.
4- Payer les droits financiers et indemnités dues. Car il s’agit du salaire de ces membres. L’argent de la fecafoot ne doit pas seulement servir pour récompenser ceux qui donnent des conseils seuls toxiques à Eto’o comme les Nkou Mvondo ou à financer même ses voyageurs privés dans le monde entier.
5- Appeler humblement la famille du football à tourner la page et à regarder dans la même direction. C’est au leader de siffler la fin des hostilités. C’est le père de la maison qui appelle tout le monde et parle pour prêcher la paix. Ça le grandit et jamais ne le rabaisse.
6- Féliciter le Général Pierre Semengue et lu offrir sa sincère collaboration pour une meilleure organisation des championnats. Le général Semengue n’est pas un militaire sac à dos! Il est un intellectuel major à Saint Cyr qui a risqué sa vie dans ce pays pour sa stabilité. En plus il m’est als in nouveau venu dans le football. Il a financé le football quand Eto’o était au biberon. Un peu de respect pour les aînés.
7- Saisir l’occasion pour ramener et réintègre même tous les compagnons de routes chassés depuis 18 mois. De Tagou à Njallah Quan.
8- retiré toutes les plaintes contre ses collaborateurs et faire libérer ceux qui sont détenus à cause du bras long et non pour raisons de droits.
Samuel Eto’o peut-il enfin se surpasser pour faire preuve d’humilité pour une fois? Or s’il le fait sa présidence va prendre un tournant décidément positif. On ne peut avoir tout le monde contre au Cameroun et à l’étranger y compris les instances judiciaires et crier à l’aigreur / jalousie. Cela s’appelle communication de crise. Si Eto’o applique ces petites choses d’ici demain, il y’aura la paix à la Fecafoot. Sans la PAIX.
Jean Claude Mbede Fouda
Expert en communication
Journaliste spécialiste du football camerounais en retrait
