L’éligibilité de l’ancien Secrétaire général de l’ONU, pour la prochaine élection présidentielle Sud-Coréenne, a été confirmée mardi 13 janvier 2017, par la commission nationale des élections (NEC).
« Ban Ki-Moon est éligible », confirme la NEC ce vendredi dans le cadre d’une réponse à une question sur ce sujet formulé par les médias. Cette confirmation vient ainsi éliminer l’incertitude sur sa qualification à se présenter à l’élection présidentielle qui va se tenir cette année apprend-t-on de l’agence d’information Sud-Coréenne Yonhap. D’après la loi sur les élections : « les Sud-Coréens âgés de plus de 40 ans qui ont séjourné dans le pays pendant plus de cinq ans peuvent être élus président même si ce séjour de cinq ans n’est pas continu avant la date de l’élection», a souligné la NEC.
De plus les autorités en charge des élections mettent l’accent sur le fait que : « Si une personne a vécu plus de cinq ans dans le pays jusqu’à la date de la 19e élection présidentielle, il est éligible quelle que soit la durée de son séjour à l’étranger s’il a conservé un domicile dans le pays». La cinquième modification de la Constitution en 1962 et la loi sur l’élection présidentielle adoptée précisent que le séjour doit être continu dans le pays jusqu’à la date de l’élection comme une des conditions d’éligibilité. Toutefois, la 9e Constitution et la loi sur la présidentielle modifiées en 1987, abrogent ces dispositions antérieures.
Après son séjour au secrétariat général de l’ONU, Ban Ki-Moon est de retour depuis hier dans son pays natal. Jusqu’ici, il n’a pas encore déclaré sa candidature, mais l’agence d’information Sud-Coréenne, s’appuie sur l’expression «un nouvel élan plus grand» qu’il a inscrit dans le livre d’or lors de sa visite au cimetière national de Séoul afin de rendre hommage à d’anciens présidents de la République et à des vétérans tombés pour la nation. Ban a écrit exactement ceci : «J’ai passé 10 ans de service dédié à la paix, aux droits de l’Homme et au développement du monde en tant que secrétaire général de l’ONU et je fais mon retour aujourd’hui». L’ancien ministre des affaires étrangères ajoute : «Je m’efforcerai de faire de mon mieux pour un nouvel élan plus grand de la République».