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Cameroun : Les faits marquants de la société en 2020

Fnouli

L’année 2020 aura été le prototype des vicissitudes qui ont fait bouger la presse nationale et même internationale.

Fnouli
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2020 qui sera jetée aux oubliettes dans quelques heures ne s’est pas ouverte sous de bons auspices. Le 14 janvier 2020, Kevin Boris Djomi Tchakounté, enseignant de mathématiques au lycée de Nkolbisson à Yaoundé avait été froidement poignardé à mort en pleine salle de classe par son élève de la 4ème, Brice Bissé Ngossso, lequel est depuis lors, entre les mains de la Justice pour répondre de ses actes. Dans son adresse à la Jeunesse le 10 février, le père de la Nation n’a pas manqué de déplorer ce comportement déviant interpelant la communauté éducative pour que de tels faits ne se reproduisent plus.

Les débuts de cette année ont aussi été marqués les préparatifs du double scrutin du 9 février 2020 auquel le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC) du Pr Maurice Kamto n’a pas pris part. De ce fait, au sortir de son bureau de vote le jour dit, le président Paul Biya avait taxé de « petits partis politiques » ceux qui appelaient au boycott. Les Maires de villes ont par la suite, succédé aux délégués du gouvernement.  

Cinq jours après la tenue du double scrutin, le Cameroun fondait en larmes. Le pays de Paul Biya voyait une dizaine de ses fils tués à Ngarbuh dans le Nord-Ouest des suites d’une « bavure » de certains éléments de l’Armée qui ont été inculpés et doivent rendre compte de ce massacre des innocents.

A peine l’on essayait d’essuyer les larmes du drame que s’est installée, la pandémie du coronavirus, qui a emporté à ce 30 décembre 2020, plus de 400 personnes. Les mesures de confinement partiel prises par le gouvernement ont certes permis de faire reculer la maladie mais le relâchement de beaucoup de citoyens a concouru à sa résurgence.

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Cet « ennemi de l’humanité » a impacté sur la quasi-totalité des secteurs d’activités. L’économie a pris un coup. L’enseignement en a subi. Les écoliers et étudiants ont été contraints de reprendre le chemin des classes cette année avec un retard d’un mois. Pour la toute première, ceux du secondaire doivent effectuer des cours de mi-temps pour éviter la propagation du virus.

Le conflit entre la Fédération camerounaise de football(Fécafoot) et la Ligue de football professionnel du Cameroun(LFPC) est toujours d’actualité. Le verdict rendu par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) le 14 septembre 2020 donnait raison au Général Pierre Semengue dans le différend l’opposant à Seidou Mbombo Njoya.

La décision du TAS réhabilitait alors la LFPC. Mais depuis lors, il n’y a pas entente entre l’instance faitière du football camerounais et la LFPC. Pour preuve, la Fécafoot a encore décidé de « retirer les compétences déléguées à la LFPC du Général Pierre Semengue pour l’organisation des championnats professionnels ».

Au vu de cette situation qui entache l’image du football et du Cameroun en particulier, le premier sportif camerounais a instruit le Premier ministre de se poser en intermédiaire pour trancher le différend surtout à l’approche du Chan et la Can prévus au pays respectivement en 2021 et 2022.

Le 24 octobre 2020, les hommes armés faisaient incursion au Complexe Scolaire Mother Francisca International Bilingual Academy de Fiango. L’attaque séparatiste avait causé la mort e 7 jeunes élèves.

Tout récemment, l’affaire Victoire Stéphanie Djomo a fait couler beaucoup d’encre et de salives. Cette dernière avait été invitée à l’émission « Paroles de Femmes » sur Equinoxe TV. Au cours du programme, elle avait fait un certain nombre de déclarations sur la crise anglophone que le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi, vérifications faites, avait jugées quelques jours après, de « propos mensongers ». Notamment, elle affirmait avoir perdu ses jumeaux alors qu’elle fuyait l’insécurité au Sud-Ouest ; ce qui était dans la fiction, selon son mea-culpa. Toute chose qui a valu à l’accusée, une interpellation puis une détention provisoire à la prison centrale de New-Bell à Douala pendant dix jours. 

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« J’ai rejoint un groupe qui pleure les enfants du NOSO (Nord-Ouest et Sud-Ouest, Ndlr). Nous avons fait des sorties où on a pleuré dans plusieurs carrefours jusqu’au jour où on nous annonce toujours dans le groupe qu’on doit se retrouver sur le plateau d’Equinoxe et je partage cette histoire qui n’est pas vrai », a-t-elle révélé au microphone de la CRTV après sa libération.

Le dimanche 6 décembre 2020, se sont tenuEs les toutEs premières élections des conseillers régionaux au Cameroun. Pour l’heure, chaque région est possède son président du Conseil régional.

Dans la nuit du 26 au 27 décembre 2020, le Cameroun a enregistré 40 morts à Ndikiniméki des suites d’un accident de circulation dans la région du Centre. Un fait qui n’a de cesse de susciter la compassion des Camerounais de tous ordres.


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