Trois établissements sont tombés sous le coup de la brigade de controle et de repression de la fraude après une augmentation illicite des prix sur des produits de première nécessité. La traque se poursuit.

Le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga, est sur la trace des opérateurs qui se livrent à la spéculation, profitant de l’évolution de Covid-19 dans le pays. Trois établissements de commerce ont été pris en flagrant délit à Yaoundé le 25 mars. Il s’agit de Somafils, Sorepco, Sotracodim.
Dans les faits, il est reproché à ces structures de créer volontairement une pénurie afin de pouvoir augmenter les prix. « Le stock de riz n’est pas disponible dans les entrepôts de la sociéddté Sorepco alors qu’elle est la première société importantrice pour le premier trimestre 2020, avec 26 555 tonnes de riz importées », revèle la cellule de communication de ce département ministériel.
S’agissant de la Sotracodim, la structure pratiquerait une augmentation de 5 à 25% sur les brisures d’origine thaïlandaises.
Des scellés ont été apposés sur des boutiques et enrepôts des commerces concernés. Mis en part ces opérateurs, des pharmacies sont dans le viseur du ministère du commerce pour ce qui concerne notamment l’augmentation des prix des gels hydroliques, de l’acool, des gants, des masques, de la chloroquine et du zythromax.
Des produits nécessaires dans la réponse au Covid-19. Là desssus le constat est sans équivoque : « les prix sont passés du simple au double » depuis l’apparition du premier cas de covid-19 dans le pays le 6 mars 2020.