Le vaste Chantier routier du Cameroun est parti sur de bonnes bases. Du 25 au 27 septembre, Le ministère des travaux publics a procédé à l’évaluation des travaux d’aménagement routiers engagés sur l’ensemble du territoire national.
Au cours de cette rencontre avec les directeurs Généraux inspecteurs généraux et acteurs des médias, le ministre a tenu a faire un Etat des lieux de la situation des infrastructures routières du Cameroun.
En effet, au terme de cette revue, 62 projets de construction de réhabilitation et d’entretien des routes sont passés au scanner. Ce qui a permis de révéler que ces projets representent plus de 8685, 443 km de route en travaux dont 1290,314 km en construction et plus de 363, 36 en Réhabilitation, et 7021 km en entretien.
Les défis demeurent
Le constat est alarmant : les infrastructures routières du pays se dégradent rapidement en raison de plusieurs facteurs. L’âge avancé de certains axes, les fortes pluies, notamment dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord, ainsi que l’incivisme des usagers, qui ne respectent pas les limitations de poids et les gabarits, accélèrent cette dégradation.
Cependant, la réalisation de ces projets est confrontée à plusieurs défis. La faiblesse du tissu entrepreneurial local dans le secteur des travaux publics, la faible productivité des entreprises locales et les limites de l’implication des investissements privés constituent des obstacles majeurs.
Perspectives
Pour remédier à cette situation, le gouvernement a annoncé la reprise ou le lancement de plusieurs projets routiers majeurs, tels que la construction de la route Ngaoundéré-Paro et la réhabilitation de la route Mora-Dabanga-Kousseri. En raison de la saison des pluies, les travaux de maintenance et de sécurisation seront privilégiés dans un premier temps. Les travaux de construction à proprement parler reprendront avec vigueur dès la fin de cette période.
Ce point de presse a permis de faire le point sur l’état du réseau routier camerounais et de présenter les actions entreprises pour l’améliorer. Les médias et les leaders d’opinion disposent désormais d’éléments pour mieux comprendre les enjeux et les défis liés à ce secteur crucial pour le développement du pays.