Le contexte du coronavirus est un moyen pour certains Camerounais pour se faire de bons business.
« Tous les moyens sont bons, quand ils ont efficaces », affirmait Jean Paul Sartre dans sa pièce de théâtre Les mains sales, « Le malheur des uns fait le bonheur des autres », renseigne un dicton.
Ces pensées illustrent à suffisance l’attitude de certains Camerounais face au covovi-19.
En effet, pendant que la pandémie tue leurs compatriotes, certains se plaisent à développer des business autour, afin de se bourrer les poches.
Après une récente alerte lancée contre la chloroquine, le Laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments et d’expertise (Lanacome) lance cette fois-ci, une alerte contre la présence de l’alcool de 90° qu’une qualité approximative sur le marché camerounais.
Recherche du gain à tout prix
La présence sur le marché de l’alcool de 90° de qualité douteuse s’explique par le fait que son usage est recommandé au Cameroun au vue des prescriptions faites par l’Organisation mondiale de la Santé(OMS).
L’alcool 90° rentre dans la composition des gels hydro alcooliques. Raison pour les vendeurs d’alcool de diluer le désinfectant pour en faire des grandes quantités et se faire beacoup d’argent au mépris des capacités chimiques requises ?
De toutes les façons, beaucoup de vigilance s’impose face à ces nouveaux business qui mettraient une fois de plus la vie des populations en danger.
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