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Calixte Beyala : « Je suis absolument la clef de la réussite du MRC ! Sans moi, rien ne serait possible… »

Beyali

Dans une chronique publiée sur le réseau social Facebook ce 15 avril 2021, la célèbre romancière revient sur les relations tendues qu’elle entretient avec le MRC de Maurice Kamto depuis des lustres. Dans son texte, la lauréate du Grand Prix littéraire d’Afrique noire en 1994 répond également à certains de ses compatriotes qui lui demandent sans se lasser, de « libérer » Paul Chouta qui séjourne à la prison centrale de Yaoundé depuis quasiment deux ans.

Beyali
Calixte Beyala (c) Droits réservés

Suis-je la quintessence des réalisations du MRC de Maurice Kamto au Cameroun ?

A en croire l’attitude de ses militants à mon encontre, OUI ! Je suis la clef d’Etoudi, celle de la réussite des grands travaux, celle de la cohésion nationale, celle de la victoire à toutes les élections, celle de la paix et de la concorde, celle de tous leurs rêves connus et inconnus.

Oui, je suis absolument la clef de la réussite du MRC ! Sans moi, rien ne serait possible quand on voit la puissance qu’ils mettent à m’attaquer depuis des années !

Pourtant, j’ai mené des combats pendant des années, et à aucun moment, je n’ai été agresser Maurice Kamto ni aucun de ses militants parce qu’ils n’étaient pas à mes côtés, d’ailleurs, je ne les connaissais même pas.

Pourtant, j’ai mené des grands combats que j’ai gagnés, sans jamais interpeller aucun intellectuel afin qu’il s’en vienne m’aider, chacun est libre de ses choix.

C’est exceptionnel, les agressions dont je suis victime de la part de ces gens depuis plus de dix ans, eh oui, et pour certains vingt ans, sans que je ne comprenne cet acharnement, puisque j’avais déjà d’autres combats.

Avez-vous remarqué qu’ils n’ont jamais interpellé aucun autre intellectuel Camerounais ? Qu’ils n’interpellent aucun autre écrivain alors que nous sommes légions ? Pourquoi ? Pourtant eux ne les soutiennent pas non plus.

Si je prends note de leurs méthodes, cette manière permanente d’insulter, de diffamer, d’obliger les gens à penser et à faire ce qu’ils veulent, quel système voudront-ils installer si d’aventure ont leur confiait la direction du Cameroun ? Il est à craindre qu’ils instaureront la pire des dictatures.

Quels sont ces hommes et femmes qui passent leur temps à me harceler, à me piéger pour me pousser à la faute ? Pourquoi n’interpellent-ils pas leur mère, leur père, leurs sœurs, leurs filles pour les aider dans leur conquête du pouvoir ?

Qu’il sache, ma famille n’a jamais rien possédé au Cameroun, d’ailleurs elle n’y vit pas. Elle n’a jamais rien demandé, elle n’est pas fonctionnaire ; nous n’avons jamais eu ne serait-ce qu’une bourse camerounaise pour faire nos études.

En d’autres temps, on aurait appelé leur attitude en mon endroit, SORCELLERIE !

Je n’ai jamais appartenu à aucun parti politique ni en France, ni ailleurs.

Et nul ne m’obligera à faire ce que je ne veux pas.

On ira de procès en procès ; j’en gagnerai certains, j’en perdrai d’autres jusqu’à ce qu’ils cessent toute agression me concernant.

Quant aux gens de mauvaise foi qui disent  » Libérez Chouta ! » qu’ils sachent que je ne me suis pas promenée dans les rues puis voyant ce Chouta j’ai crié :  » Mettez-le en prison ! » Il subit les conséquences de vos et de ses agressions sur ma personne ! Il restera en prison ou en sortira selon la décision de la justice. Il n’est pas exceptionnel ! Baonla le fils du président de la République qui a commis les mêmes infractions est en prison depuis deux ans, sans que les uns et les autres ne fassent leur chantage tribal. Allez, bon courage !


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