En même temps que les juges prononçaient le verdict de cette rocambolesque affaire ce 18 mai 2021, l’auteur de « C’est le soleil qui m’a brûlé » rappelait via son compte Facebook, qu’il ne s’agit pas d’une personne, mais d’un « un trio organisé » pour nuire à sa personne.
« Il n’y a jamais eu une affaire Paul Chouta, mais un trio organisé pour me nuire. Quand une affaire est devant les juges, mon excellentissime avocat, Maître Modeste Mfenjou m’a appris qu’on ne la commente pas », explique Calixthe Beyala sur les réseaux sociaux quelques minutes avant la sentence des juges au Tribunal de grande instance de Yaoundé.
« En effet, l’affaire impliquait trois personnes : Ngo Hega Mispa, fondatrice de l’école le Paradis des Anges Sylvain Nyemri, son employé qui a été envoyé pour m’agresser pendant qu’ils filmaient. Paul Chouta qui fera une fausse interview d’un certain Nyamsi – qui n’existe pas – qu’il fera passer pour mon amant en légende de cette vidéo», relate la romancière.
Les « Coaccusés coupables »
« Les juges camerounais viennent de déclarer les Coaccusés coupables, les trois, pas un de moins. Comme vous pouvez le constater, il ne s’agit nullement d’un règlement de comptes politiques, où j’aurais jeté un jeune journaliste en prison, mais d’une action en bande organisée destinée à me nuire puisqu’elle a menacé à la fois ma vie physique et ma vie professionnelle. Nous attendons à cet instant la sentence des juges », a encore précisé la célèbre femme de lettres avant que le verdict ne soit rendu.
Paul Chouta bientôt libre
23 mois de prison et une amande de 2 millions de FCFA. C’est la peine que vient de prononcer le Tribunal de grande instance du Mfoundi à l’encontre de Paul Chouta. Arrêté depuis le 28 mai 2019 à la suite d’une plainte de l’écrivaine Calixthe Beyala, le lanceur d’alerte pourrait donc bientôt recouvrer la liberté puisqu’il a quasiment purgé l’intégralité de sa peine.