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Accusé « d’appel à l’insurrection » après une vidéo dénonçant la hausse du prix du carburant, Bruno Bidjang soutenu sur la toile

Le journaliste de Vision 4 est en détention au SED depuis le 7 février 2024, a appris Lebledparle.com.

Bruno Bidjang
Bruno Bidjang (c) DR

Le journaliste Bruno Bidjang est détenu au Secrétariat d’État à la Défense (SED) en charge de la gendarmerie. le directeur des médias au sein du groupe de presse l’Anecdote appartenant à l’homme d’affaires camerounais Jean Pierre Amougou Belinga, a été appréhendé tôt le matin du mercredi 07 février 2024.

Son arrestation est liée à ses critiques concernant l’augmentation des prix des carburants. Il risque de comparaître devant un tribunal militaire. Selon des sources proches de son interrogatoire, l’animateur de l’émission Club d’Elites est accusé d’incitation au soulèvement, de menace à la sécurité de l’État et d’incitation à l’insurrection. Il est accompagné de son avocat, Me Tchoungang, au SED. Sur les réseaux sociaux, de nombreux camerounais réclament la libération du journaliste de Vision 4. Par ailleurs, les internautes déplorent la réaction du groupe de presse qui emploie le journaliste.

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L’étonnante réaction de l’Administration générale du Groupe l’Anecdote

Alors que beaucoup de personnes se seraient attendues à ce que le Groupe de presse prenne fait et cause pour Bruno Bidjang, il a plutôt opté pour un musèlement de la liberté d’expression de ses employés. Dans un document signé par l’Administrateur directeur général du Isaac Poné,  le Groupe l’Anecdote annonce qu’« à compter de la date de la signature de la présente note de service, il est strictement interdit à l’ensemble du personnel du Groupe l’Anecdote, relevant du Pôle Média ou non, de faire des analyses, des commentaires ou tout simplement de donner leurs avis sur des sujets d’actualités sur les réseaux sociaux. », peut-on lire.

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Et pour les contrevenants à cette mesure nouvelle, la sanction est d’ores et déjà connue « Toute personne qui  prendra la liberté de passer outre cette note de service, sera purement et simplement licenciée pour faute lourde », prévient Isaac Poné.


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