Après le coup d’Etat en Guinée Conakry du lieutenant-colonel Mamady Dombouya, qui a évincé Alpha Condé du pouvoir qui a imposé un troisième mandat, à l’encontre les prescriptions constitutionnelles, l’enseignant des Sciences de l’information et de la communication, le Pr Thomas Atenga tire les leçons de ce putsch.
Alpha Condé est tombé. Il s’étonne que ses laudateurs soient dans les cachettes et ne sortes pas pour continuer de défendre l’obsession du troisième mandat d’ »Alpha grimpeur ». « Déjà plusieurs jours que nous attendons le chant des partisans d’Alpha Condé. Oú sont passés tous ceux qui écumaient les médias pour encourager, justifier la révision de la constitution pour le troisième mandat ? », s’interroge l’universitaire sur son compte twitter le jeudi 09 septembre 2021.
Des « amis intellectuels organiques » l’ont sollicité pour avoir son avis sur le coup d’Etat en Guinée, il dit que le pouvoir a pour ennemi, l’absence de ses propres limites. « Depuis plusieurs jours, quelques amis intellectuels organiques me demandent ce que je pense du coup d’état en Guinée Conakry. Je leurs réponds que l’ennemi de pouvoir c’est son absence de limites, son obsession tautique. Ce n’est pas l’opposition », ajoute-t-il.
Un sommet extraordinaire des Chefs d’Etats de la CDEAO s’est tenu le mercredi 08 septembre en visio-conférence. Les ex-pairs d’Alpha Condé condamnent le coup d’Etat et souhaitent un retour à l’ordre constitutionnel. Ils ont aussi prononcé des sanctions contre la Guinée et demandés aussi aux putschistes de préserver l’intégrité physique d’Alpha Condé. L’ex-président guinéen aurait refusé de signer sa démission.