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Sévérin Tchounkeu rejette les accusations du Mincom portée contre sa chaine de télévision

Sévérin Tchounkeu (c) Droits réservés

Le ministre de la Communication (Mincom) René Emmanuel Sadi, dans une mise en demeure signée le 12 novembre 2020, a indiqué que Equinoxe TV, à travers son programme « Paroles de femmes » édition du 3 novembre 2020, a diffusé de « faux témoignages, à la fois pathétiques et émouvants, de concitoyennes se présentant mensongèrement comme des victimes de la situation de crise qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ». Ce que le président directeur général de la chaine rejette.

Sévérin Tchounkeu (c) Droits réservés

 

Selon nos confrères de du journal stopblablacam qui citent SBBC, le patron d’Équinoxe TV, Séverin Tchounkeu, s’inscrit en faux contre les allégations du ministre en charge de la Communication au Cameroun : « Dans tout le processus de production de cette émission, l’éthique et la déontologie ont, comme toujours, été scrupuleusement respectées », rassure-t-il.

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Notons que René Emmanuel Sadi épingle la nommée Victoire Stéphanie Djomo Yepmo, « qui, au cours de ladite émission, aura fait montre d’imagination théâtrale, en livrant un récit complètement fictif, au sujet des scènes d’horreur et d’atrocités vécues dans la zone de Kumba ».

 

Une démarche qualifiée par le Mincom de « mise en scène ubuesque, volontairement orchestrée par la chaine de télévision Équinoxe ». D’autant plus que, révèle René Emmanuel Sadi, l’audition de Victoire Stéphanie Djomo Yepmo et l’enquête menée par la gendarmerie ont permis d’établir sans équivoque que l’émission querellée participe « purement et simplement d’une manœuvre d’instrumentalisation de l’opinion nationale et internationale ».

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Outre ce programme, le Mincom soutient qu’Équinoxe télévision, « de plus en plus, outrepasse les limites du champ des libertés publiques (…) par une inobservance criarde des prolégomènes du métier de journaliste, de l’éthique et de la déontologie professionnelles ».

 

Ce qui l’amène à « mettre instamment un terme à la production itérative des émissions dont les contenus, de façon récurrente, sont en violation flagrante de la loi régissant l’activité audiovisuelle au Cameroun ».

  


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