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Poignardée à mort par son frère pour avoir refusé un mariage forcé

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Une jeune fille de 18 ans a été sauvagement tuée par son frère dans ce qui semble être un nouveau «crime d’honneur», a déclaré la police afghane.

 

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illustration (c) Droits reservés

La jeune fille aurait rejeté la demande en mariage (soutenue par) sa famille et sachant que la société afghane fonctionne selon un code traditionnel rigide qui empêche souvent les femmes de choisir leur époux, elle se serait réfugiée à la police en quête de protection, mais les forces de l’ordre l’ont «rendue à sa famille» selon des témoins.

En apprenant la nouvelle, son frère, un soldat, malgré que la police cherchait à l’interpeller, a abandonné son poste dans la zone contrôlée par les talibans pour ramener au bercail sa sœur de 18 ans qui demandait qu’à épouser un homme qu’elle aime : il la tuera au nom d’un « code d’honneur » dans le district de Baharak de la province du Badakhshan (nord-est).

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Pour le porte-parole de la police provinciale, Sanaullah Rohani comme pour Asifa Karimi, une défenseure des droits des femmes du Badakhshan, il s’agit bien d’un «Crime d’honneur» lié à un code traditionnel rigide qui empêche souvent les femmes de choisir leur époux ou encore d’avoir la possibilité d’être scolarisée.

Malgré 18 ans de présence internationale en Afghanistan, la violence contre les femmes est restée élevée et beaucoup en Afghanistan, y compris au sein des forces de l’ordre ou de la justice, pensent toujours que le «crime d’honneur» est une punition appropriée pour les femmes qui s’enfuient de chez elles.

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Fawzia Koofi, une ancienne députée du Badakhshan, a dénoncé le rôle de la police dans cette affaire et a reconnu que : «Les femmes en Afghanistan sont toujours les plus vulnérables… dans la société, non seulement dans les zones contrôlées par les talibans mais aussi dans les foyers».


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