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Martin Camus Mimb : « Dans un pays où tout est informel, j’ai hâte de voir comment on va nous faire payer cette affaire de taxe »

Camus Mimb

Le journaliste relève la difficile équation de la taxation sur les téléphones et tablettes dans une publication partagée ce 13 octobre sur Facebook.

Camus Mimb
Martin Camus Mimb (c) Droits réservés

L’annonce continue de faire jaser à travers le pays. A partir du 15 octobre 2020, l’Etat du Cameroun entend prélever une taxe de 33% du prix à l’international sur chaque téléphone ou tablette acheté. Selon Martin Camus Mimb, le projet s’annonce difficile dans le contexte qui est le nôtre.« Dans un pays où tout est informel, j’ai hâte de voir comment on va nous faire payer cette affaire de taxe », indique-t-il.

«Même si pour le moment personne ne veut le dire, je soupçonne que cette affaire va finir comme la taxe foncière obligatoire qu’on nous impose à travers Eneo…même aux locataires qui n’ont pas construit de maison. Bientôt on va demander aux opérateurs de téléphonie de couper à la source. Mais je voudrais que les Experts en finance m’expliquent comment le Airtime sera transformé en argent. Et puis cas pratique : je change de téléphone tous les trois mois en accumulant les dettes sans payer. Comment on fait pour recouvrement ? Quel est le moyen de coercition en dehors de la suspension de la ligne? ». Renchérit le commentateur sportif. L’opinion publique à presque l’unanimité, rejette cette décision du gouvernement camerounais.

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