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Jean-Emmanuel Pondi donne la stratégie à suivre pour la réussite de la mise sur pied de la Zone de libre-échange continentale (ZLECA)

Pondi Emmanuel

Le 1er janvier 2021 a marqué l’entrée en vigueur Zone de libre-échange continentale (ZLECA). Réagissant à cette avancée notoire du panafricanisme tel que voulu par ses fervents défenseurs dans une analyse parvenue à la rédaction de Lebledparle.com ce 5 janvier, le spécialiste des relations internationales a signifié que plusieurs détails devraient encore être réglé pour garantir la réussite de ce projet régional. L’intégralité de son texte à découvrir dan la suite de cet article.


Pondi Emmanuel
Jean-Emmanuel Pondi (c) Droits réservés

Pour tous les panafricanistes, ce début d’année a été tout à fait spécial. Marqué par l’entrée en vigueur de la Zone de Libre Échange Continentale (ZLECA) dès le premier janvier 2021, cette étape pourrait constituer une réelle source d’espoir pour la relance de l’économie de notre continent, à condition que nos décideurs économiques prennent toutes les dispositions pour que nos industries puissent satisfaire la demande de consommation d’un milliard et trois cent mille de personnes.

De toute évidence, une telle masse critique humaine est suffisante pour impulser un développement intra -Africain viable, à condition d’y croire réellement nous-mêmes.

Que faire pour accélérer l’implantation de la ZLECA ?

De notre point de vue, de nouveaux textes complémentaires devraient être votés par l’Union africaine pour mieux accompagner l’éclosion de cette étape fondamentale, dans le but de favoriser :

1- L’enseignement systématique du contenu intégral de l’Accord de la ZLECA dans les lycées et Collèges du secondaire et dans les établissements d’enseignement supérieur. Sans oublier d’impliquer les mass média.

2- L’introduction de l’apprentissage d’une langue trans-africaine dans nos curricula depuis les classes primaires. Le swahili a souvent été proposé pour sa capacité à servir de pont entre les populations des deux versants du Sahara. De même, et à l’observation, les sciences, les arts et la philosophie s’enseignent depuis longtemps déjà, dans cette langue à Makerere University en Ouganda.

3- L’organisation de très nombreuses sessions de formations avec les techniciens et professionnels des structures d’intégration à travers toute l’Afrique (Douanes, police, forces armées, tourisme, commerce, Universités,

industries, etc…) pour faciliter l’application de ces mesures.

Puissent la plupart des africains enfin comprendre que rien de bien, de grand, de durable ne peut se réaliser sans transpiration, sans passion et sans détermination.

Prenons donc très au sérieux la naissance de la plus grande zone de libre-échange continentale du monde (30 millions de km2).

Considérons cette nouvelle structure comme un formidable levier de construction d’une économie Africaine au service des consommateurs Africains. Sans prospérité économique à l’échelle continentale, l’établissement d’une véritable démocratie dans chacun de nos pays se présentera comme une équation extrêmement difficile à résoudre.

19 manifestants de DJOUM en prison.

Pour approfondir :   Spéculations autour du prix des produits laqués : Le Mincommerce demande d’ouvrir provisoirement les marchés

L’affaire des manifestations de DJOUM dans le Sud prend un tour tragique. Après la répression des manifestations lundi, le procureur de la République a décidé hier de placer sous mandat de dépôt 19 personnes ayant pris part aux manifestations du 27 décembre dernier. Le ministère public les accuse d’obstruction de la voie publique et de défiance de l’autorité administrative. Ils comparaîtront le 02 février prochain. En rappel, ces personnes ont manifesté le 27 décembre et avant hier pour demander le paiement de leurs indemnisations dans le cadre du projet de construction du tronçon routier BIKOULA-DJOUM. A l’occasion, des  forces mixtes police, gendarmerie et militaire ont été envoyées pour les bastonner

Henriette Ekwé, une icône de la presse camerounaise et le Professeur Pabé Mongo, seront le 08 janvier 2021 à l’Institut français du Cameroun à Douala, pour la cérémonie d’hommage à l’écrivaine Djaili Amadou Amal. Lauréate du prestigieux prix Goncourt des Lycéens 2020. L’évènement aura lieu dans la Salle de spectacles avec au programme : partage d’expérience et échange sur son livre « Les impatientes », Présentation de l’association «Les Femmes du Sahel ».

 


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