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Jean Claude Mbedé : « Au Cameroun personne n’est à l’abri. Sauf ceux qui se soumettent à la dictature du mal »

Depuis quelques jours l’animateur Martinez Zogo est introuvable. Cette situation fait les choux gras de la presse et des réseaux sociaux. Dans ce contexte, le journaliste Jean Claude Mbedé, commet un texte pour dire que ses bourreaux d’hier se mangent entre eux, comme l’a constaté Lebledparle.com.

Mbede JC
Jean Claude Mbedé Fouda, journaliste en retrait - DR

Ils se bouffent déjà entre eux!

Je suis parti du Cameroun il y’a presque 15 ans. En passant par le Nigeria. Je venais d’être traîné à la prison de Mfou pour y être certainement “liquidé” par ceux qui voulaient me compromettre. Et qui s’étonnaient qu’un garçon pauvre de mon âge osât résister à leur richesse en les envoyant promener, quand ils m’ont mis (comme tous les jeunes de mon époque), devant le choix entre l’opulence d’une richesse souillée, pleine de sang et de compromission sexuelle, et la mort ou la souffrance.

J’avais choisi de souffrir en affrontant un réseau impitoyable, revanchard, inhumain et prêt à tout pour voler leur étoile aux jeunes talents, qui s’était immédiatement mis en branle pour me prouver sa force de frappe et me  faire changer d’avis.

Puis on a fermé ma radio qui venait de commencer. Radio FM Liberté émettait sur la bande 91.4 à Yaoundé. Ce projet était mon futur au Cameroun mon pays. Et il représentait à cette époque la meilleure offre radio de Yaoundé en à peine deux mois d’existence. On m’accusait officiellement d’avoir sorti frauduleusement mon matériel du fret de l’aéroport de Nsimalen. Alors que j’avais fait dédouaner mon matériel acheté en Allemagne et en France, par une agence de transit internationale située à l’aéroport de Marignane à Marseille. Et tout me fût livré à la maison. Convoyé par un officier de police de l’aéroport où je n’avais jamais mis les pieds.

On voulait me faire payer ma non compromission. Mon outrecuidance de dire à certains “ainés” que l’argent sale ne m’intéressait pas. Que je ne  voulais pas “vendre” ma mère pour être riche. Que j’aimais ma fille plus que l’argent et la gloire. Que mes frères et sœurs avec qui j’ai grandi en mourant de famine, n’étaient plus utiles dans notre pauvreté que, moi riche et  eux dans la tombe.

Bref j’avais refusé de m’enrichir et de devenir célèbre. Plusieurs grands noms de la presse et du gouvernement me courtisaient. Plusieurs collègues qui déjà “trempés” avaient essayé de me faire changer d’avis. Je suis incorruptible.

Puisque j’avais commencé à les dénoncer publiquement en étant au Cameroun, dans des journaux, j’étais devenu dangereux. Naïf et fier de mes valeurs, j’avais commis l’erreur de vouloir défier un système trop violent en étant sur place.

Grâce à mon père Amadou Vamoulke, une belle âme, à cette époque-là, directeur général à la CRTV (aujourd’hui emprisonné) et un haut cadre de la cour suprême (trouvé sans vie plutard) qui demandèrent ma libération, je suis parti nuitamment. En laissant le Cameroun mon pays. Sans savoir où j’allais.

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Je rends hommage à Monsieur Amadou Vamoulke pour son aide et je remercie le président du tribunal de Mfou, un musulman du Nord, qui me relaxa en me conseillant de partir du Cameroun.

Une fois parti, de très grands journalistes compromis et corrompus furent mis à contribution pour me  démolir et pour dire que moi, ex correspondant de VOA, de Radio Vatican pendant 8 ans. Moi, figure et visage principal de STV, meilleure chaîne de télé à cette époque, je  n’avais jamais été journaliste.

Plusieurs journalistes et animateurs furent mis à contribution pour manipuler l’opinion en disant à longueur d’émission que j’avais fuie le Cameroun à cause de mon homosexualité. Comme si cela était un péché chez les “grands” de chez nous. Au contraire! Des proches m’appelaient en pleurant à cause de ce qu’ils entendaient dans des médias manipulés.

Cette thèse visait à liguer l’opinion nationale contre moi. Afin de discréditer toute mes versions qui allaient arriver. Mais seules les personnes avisées savaient que, pour être ainsi combattu, il fallait avoir irrité ou humilié le réseau satanique qui commande chez nous. Cela a prospéré jusqu’à ce que je me décidé d’utiliser les réseaux sociaux pour me rebeller et raconter la vérité.

Voilà pourquoi chaque jour, je dis  aux naïfs d’éviter mes posts car sur cette page, je mène un combat au-dessus des enfants!

Alors que j’étais présenté au Cameroun comme un “pd”, les mêmes réseaux me présentaient en Europe comme un homophobe pour me fermer les portes.

Je voudrais préciser que j’ai été dans le journalisme de très haut niveau et j’étais parmi les 5-10 journalistes toujours présents au “palais”. Si j’avais voulu m’enrichir, je serais riche avec la cour de ma famille plaine de tombes.

J’ai décidé de me battre pour laver mon honneur. Pendant des années. Aucuns démentis. Ma page est devenue la plus lue en silence. Je suis au Cameroun la personnalité la plus célèbre dont tous les “grands et célébrités parlent off the record. Tout le monde me connaît en privé et personne ne me connaît officiellement. Mais de faux profils qui m’insultaient.

Les sportifs, les artistes, les fonctionnaires, les hommes politiques… tous se battaient  pour m’effacer de la carte et noyer mon message.

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Un étudiant fut même corrompu (Roger Jean Claude MBEDE), pour porter mon nom. Et il est décédé. Aucun média français ni camerounais parmi les plus sérieux ne parle de moi. Aucun personnage public ne doit prononcer mon nom jusqu’à ce jour. Ils espèrent encore que quelques esprits naïfs croiront à leur manipulation. Même si je deviens ministre en Europe personne ne va parler de moi car je suis un anti système. Et s’ils parlent de moi, les blancs vont savoir que Roger Jean Claude MBEDE étaient donc une une grosse arnaque et qu’ils ont été roulés dans la farine.

Je profite toujours d’une situation pour balancer une vérité ici. Pourquoi j’écris ces choses ce matin: c’est parce que je constate que tous ceux qui avaient été corrompus pour me salir sont aujourd’hui victimes de la même chose. Des journalistes et animateurs m’avaient jeté en pâture. Aujourd’hui, ils sont victimes de leurs financiers d’hier.

Ils sont pourchassés et maltraités par les personnes qui les avaient financés pour salir mon honneur et se venger après mon départ du Cameroun. La communication est importante. Il faut rappeler les choses de temps en temps pour que ceux qui me combattent encore sachent que la même chose pourrait leur arriver. Au Cameroun personne n’est à l’abri. Sauf ceux qui se soumettent à la dictature du mal et de la compromission. En dehors de l’épisode de corruption de certains proches il y’a quelques années, où j’ai failli laissé ma vie, je vis bien mon exil.

Ils se sont bâtis pendant des années pour que je vive seul. Sans enfant et sans femme. Car cela les vexait de me voir vivre heureux en famille. Ça contredisait leur version. Ils y ont mis de gros moyens. Mais Professionnellement et socialement. Beaucoup mieux que d’être dans une prison ou dans la tombe. Ceux qui me détestent encore par procuration doivent savoir que chacun a son tour chez les malfrats qui ont pris le pays en otage. Ceux qui sont dans la musique, dans les sports où en politique et qui sous traitent la haine doivent regarder autour d’eux. Je tenais à dire ces choses pour que nulle n’en n’ignore. Sainte année à tous!

 


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