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Cameroun : Que deviennent les élèves après la ferméture des écoles due au coronavirus?

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Depuis la fermeture provisoire des établissements scolaires, décidée par les pouvoirs publics le 18 mars 2020 pour lutter contre la propagation du coronavirus, certains parents ont « mis à profit » cette mesure gouvernementale, transformant leurs progénitures en commerçant.


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Image d’illustration (c) Droits réservés

 Ils bondent les marchés de la capitale politique camerounaise comme l’a constaté votre journal, lebledparle.com. Malgré l’insistance les multiples appels au confinement, ces enfants, majoritairement de sexe féminin et âgés d’une moyenne d’âge de 12 ans, continuent de profiter sereinement de leur « congé », qui pourraient encore durer.

Devant les comptoirs de leurs mamans, ils donnent libre cours à leur plaisir. La maman n’est plus que superviseure et l’enfant est aux avant-gardes, au contact direct avec le client. Outre les sédentaires, il y a une catégorie ambulante qui parcourt les méandres du marché, vendant dans des arachides, des beignets, des frites de plantains, du poivron, des carottes, du piment, des légumes…

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Pour ce parent approché par notre reporter au marché Mendong à Yaoundé et dont nous voilons l’identité, le coronavirus n’est pas une réalité africaine. Et depuis la survenue de cette maladie, statistiques fournies par les autorités sanitaires, restent virtuelles. De quoi rester sceptique.  « Depuis là on parle du corona, corona je n’ai pas encore vue un malade. On nous dit qu’il y a des malades, qu’on nous les montre d’abord… Moi je dis que cette histoire ne nous concerne pas. C’est pour les blancs. On nous demande de rester à la maison, on va vivre comment ? J’ai une famille que je dois nourrir… », formule-t-il.  

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Pauline Irène Nguene, dans une lettre ouverte le 23 mars 2020, adressé à la communauté nationale, condamne cette pratique : « Grande est notre consternation de constater que prenant prétexte de cette mesure, de nombreux parents envoient les enfants dans la rue, les marchés et les places publiques pour y exercer le petit commerce, les exposant ainsi à ce virus sournois et augmentant par la même les risques de propagation au sein de la communauté », s’est indigné la ministre des Affaires sociales.


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