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Cameroun : Un parti politique de l’opposition demande le report des prochaines élections

Olinga Aime Cyprien FDR

À travers les réseaux sociaux, le Front Démocratique Révolutionnaire (FDR) informe l’opinion publique de son vœu de voir reporter les municipales et législatives prévues en 2020.


Olinga Aime Cyprien FDR
Aimé Cyprien Olinga – capture photo

Ce parti politique avant tout qu’on réforme le code électoral. Vue l’importance de cela, il souhaite un report des prochains scrutins électoraux à partir de Janvier 2020. « Le FDR exige les réformes profondes et consensuelles de notre code électoral et d’ELECAM ainsi que l’adoption de la biométrie intégrale dans l’organisation des futures élections. Ceci exige une période d’implémentation avant l’organisation de quelque élection que ce soit. Nous exigeons pour cela un nouveau report des municipales et des législatives pour 12 mois à compter du 1er janvier 2020.0rganiser ces élections au mois de Février 2020 sans réformes préalables expose notre pays à une véritable implosion », a écrit Aimé Cyprien OLINGA président du F.D.R ce mardi 15 octobre 2019, sur Facebook et Twitter.

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Pour rappel, c’est en juillet 2019 que le président camerounais Paul Biya a décidé un deuxième report des élections législatives initialement prévues en 2018. « Le mandat des députés à l’Assemblée nationale est prorogé pour une durée de deux mois à compter du 29 octobre 2019 », indique le décret du Chef de l’Etat signé ce mois.

« La tenue au cours de l’année 2018 des élections présidentielle, législatives et municipales sensiblement aux mêmes périodes rend difficile leur organisation matérielle, à cause du chevauchement des opérations électorales », avait justifié Paul Biya dans une correspondance adressée à la présidence du Parlement.

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Sans surprise, les députés camerounais ont voté le 2 juillet en faveur d’une prorogation d’un an de leur mandat, qui s’étendra au 29 octobre 2019. Ce glissement du calendrier électoral, pressenti depuis plusieurs semaines, s’explique, selon les motifs évoqués dans le projet déposé mardi 26 juin au Parlement par le gouvernement, « d’une part, [pour] éviter l’enchevêtrement des opérations électorales qui, sur le plan technique et opérationnel, serait de nature à porter atteinte à la sincérité des scrutins et, d’autre part, [pour] permettre une organisation matérielle plus sereine des différents scrutins ».


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