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Cameroun : Un enseignant d’université revendique 30 millions de FCFA à l’Etat

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Le récit est contenu dans les colonnes de l’hebdomadaire Kalara, dans son numéro paru le lundi 13 mai 2019.  

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Symbole de la Justice (c) Droits réservés

Selon ce journal spécialisé dans les questions de justice, le professeur David Claude Kemo-keimbou, le plaignant a porté l’affaire devant le tribunal administratif de Yaoundé où il a été débouté le 7 mai 2019.

David Claude Kemo keimbou, Camerounais et enseignant d’université en France, avait saisi la justice camerounaise au sujet de la nouvelle réforme de l’INJS (Institut National de la Jeunesse et des Sports), une école placée sous la tutelle du ministère des Sports et de l’Éducation physique (MINSEP).

La raison évoquée par l’enseignant est qu’il avait implémenté le projet de la réforme de ladite école sans être payé. Sous ce rapport, celui-ci a porté l’affaire devant le tribunal administratif de Yaoundé le 14 décembre 2017. La juridiction a rendu son jugement le 7 mai dernier. La requête de Kemo-keimbou a été jugée irrecevable.

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Dans les colonnes de Kalara, l’on peut lire : « Il soutient que son expertise a été requise par le MINSEP entre janvier et avril 2011 pour peaufiner la réflexion sur la réforme de l’INJS. Il a restitué, à travers deux ateliers tenus en janvier et avril 2011, la quintessence de ses idées via une note conceptuelle du nouvel établissement, travaillé sur les textes réorganisant la structure, la création et son fonctionnement, le régime des études, le statut de ses enseignements, la conceptualisation des maquettes de formation entre autres ».

Le professeur indique que le MINSEP s’est approprié ces travaux qui ont donné lieu, le 26 octobre 2016, à un décret présidentiel portant réorganisation de l’INJS. Selon lui, il devait être payé à hauteur de 30 millions de FCFA. Mais, in fine, seule une avance de 7 millions de FCFA lui a été versée. Des accusations rejetées par le MINSEP.

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« Au moment de donner son opinion, le parquet général va faire constater que rien ne lie les deux protagonistes. Ni un contrat administratif, ni une justification de payement précédent, ni la moindre décharge, aucune trace de virement desdits fonds, pas un procès-verbal de réception des travaux qui auraient été présentés publiquement », relate le journal Kalara.


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