Christophe Bobiokono a écopé de deux ans d’emprisonnement avec sursis et une amende allant de 2,5 à 10 millions de FCFA de dommages à intérêts au sujet de l’affaire qui le met aux prises avec Me Faustine Fotso selon le verdict rendu ce 20 décembre 2019.

Les faits reprochés à Christophe Bobiokono
« Diffamation et outrage à corps constitué », c’est le chef d’accusation qui pèse sur le directeur de publication du journal hebdomadaire Kalara.
Selon nos sources, les faits remontent au mois d’octobre 2018 où le journal du monde juridico-judiciaire rapporte les propos supposés prononcés par Me Fotso lors d’un dîner dans la capitale politique Yaoundé, des propos qui ont été enregistrés.
Selon la même source, la plaignante aurait usé des manouvres dans cet enregistrement pour obliger les juges à corroborer son argumentaire sur l’affaire Akere Muna et sa cadette Ama Tutu Muna. Elle décide de poursuivre Christophe Bobiokono avec la journaliste Irène Mbezele, auteure de l’article incriminé, pour « diffamation et outrage à corps constitué ».
Réaction de l’accusé
Pour le journaliste DP, la décision de la Justice « vise à tuer le journal Kalara, après plusieurs autres tentatives d’intimidation dont une demande de fermeture formulée par le ministre de la Justice Laurent Eso depuis 2015 », relaie Le journal du Cameroun.