Armand Okol n’est pas passé par quatre chemins pour tirer à boulet rouge sur les manouvres de certaines élites politiques qu’il tient pour responsables de cette situation regrettable vécue à Sangmélima les 9 et 10 octobre 2019.

C’était au cours de l’émission Club d’élites qu’Armand Okol a dit ses quatre vérités sur la situation tendue dans la ville de Sangmélima les 9 et 10 octobre derniers partant des causes immédiates.
« Il y a forcément une problématique des interactions communautaires conflictuelles et ça rentre dans le prolongement de ce qu’on a vécu à Douala, à Obala. Il est impossible de croire qu’il n’y pas là-dedans un soubassement qui mette en relief la crise qu’il y entre les communautés », a analysé le membre du PCRN.
Avant d’y arriver, l’homme politique revient sur les causes profondes qui ont enfumé la situation.
« Ces jeunes estiment qu’on les utilise chaque fois pour qu’ils apportent des voix à une élite impopulaire, illégitime et qui ne teint pas véritablement son rôle de la base », rappelle-r-il.
Par ailleurs, pour la gouverne de tous, Armand Okol rappelle que :« La mission de Cabral Libii a discuté avec la population, les autorités, a pris part à cette réunion. Ce qui ressort de cela c’est que, ce qui vient de se passer à Sangmélima est la conséquence d’un manque de décentralisation, c’est surtout la conséquence de la faillite de l’illégitimité et l’impopularité des élites », a-t-il réitéré.