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Annoncé pour mort, Abubakar Shekau le leader de Boko Haram serait bien vivant

Shekau mort
(c) Page Facebook armée camerounaise

Shekau mort

Dans une vidéo, le chef de Boko Haram, Aboubakar Shekau, assure être toujours en vie.

On se souvient que le samedi 20 septembre une photo de lui postée par l’armée Camerounaise sur son compte facebook le présentait pour mort. Des lors le doute persistait sur son véritable décès et surtout sur les véritables auteurs. La semaine dernière L’armée nigériane venait ainsi taire le doute en affirmant que Shekau était mort et que l’homme qui se faisait désormais passer pour lui dans les vidéos publiées par le groupe islamiste avait également été tué lors d’affrontements avec des soldats dans le nord-est du Nigeria.  Les Etats-Unis comme de nombreux experts avaient cependant mis en doute les dires de l’armée.

Comme en 2009 et en Aout 2013 le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, apparait une troisième fois dans une nouvelle vidéo publié le jeudi 02 septembre. Il réfute l’annonce de sa mort par l’armée nigériane, et vante l’application de la charia dans son «califat islamique» du nord-est du Nigeria.  « Me voilà, en vie. Je ne mourrai que le jour où Allah m’ôtera le souffle », déclare le chef du groupe islamiste dans une vidéo de trente-six minutes. Boko Haram « dirige notre (…) califat islamique » et y applique les châtiments prévus par la charia, la loi islamique, ajoute-t-il.

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La vidéo, qui dure 36 minutes, montre Shekau en treillis, chaussé de bottes en caoutchouc, debout à l’arrière d’un pick-up, tirant en l’air à l’aide d’un canon antiaérien.  Il parle ensuite pendant 16 minutes, en arabe et en haoussa, la langue la plus parlée dans le nord du Nigeria. Il se tient debout devant trois pick-ups, entouré de quatre hommes armés et cagoulés.

La vidéo, dans une autre séquence, montre la lapidation à mort d’un homme accusé d’adultère, puis l’amputation d’une main d’un homme accusé de vol, et l’administration d’un châtiment de cent coups de fouet à un jeune homme et une jeune femme accusés de «fornication». La scène se déroule en public, sous les applaudissements de nombreux villageois hommes, femmes voilées de noir et enfants.

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Pour le moment rien ne permet de déterminer quand ni où la vidéo a été tournée.



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