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Une pétition annoncée contre la ministre Ketcha Courtès après sa critique sur la ville de Maroua

Les populations de la capitale de l’Extrême-Nord, ne décolère pas après le « il y avait quoi avant » de la ministre de l’Habitat au cours d’une visite de travail en début février à Maroua.

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Ketcha Courtes (c) Droits réservés

Des membres de la société civile à Maroua préparent une pétition à l’encontre de Célestine Ketcha Courtès, ministre de l’Habitat et du Développement urbain, suite à la controverse suscitée par ses commentaires sur la qualité des travaux de voirie dans la ville. Hamadou Habibou, président de Meskine Sey Woota, annonce cette action après avoir demandé le départ de Ketcha Courtès du gouvernement. La pétition vise à contraindre la ministre à présenter des excuses publiques aux habitants de Maroua. L’origine de cette controverse remonte aux protestations des habitants de Maroua concernant la qualité des travaux routiers. Lors de sa visite des chantiers le 5 février, Ketcha Courtès aurait répondu aux plaintes par la question : « il y avait quoi avant ? »?. Une sortie pour ainsi dire maladroite, qui a eu pour conséquence, de déclencher une réaction populaire.

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Ketcha Courtès invité à faire son mea culpa

Le ministère de l’Habitat et du Développement urbain a réagi dans un communiqué, expliquant que la phrase controversée se référait à l’état des routes avant les travaux ordonnés par le président. Il a également assuré que les défauts signalés seraient corrigés. Cependant, les leaders de la société civile estiment que cette explication n’a pas rétabli la confiance avec les habitants de Maroua. Ils rejettent l’idée selon laquelle ils seraient manipulés par des tiers comme l’a souligné Célestine Ketcha Courtès lors de l’ouverture d’une mosquée à Garoua.

Guibai Gatama, initiateur du mouvement 11 millions de Nordistes, a invité le Mindhu à présenté ses excuses aux populations de l’Extrême-Nord. « Madame la ministre Ketcha Courtès, au lieu de continuer à polémiquer, vous feriez mieux de présenter vos excuses pour vos propos mal placés, au-delà du débat sur la qualité des travaux », lit-on dans une sortie Facebook ce 04 mars 2024.


2 Comments

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  1. Elle doit avoir plus qu’une pétition. Je me demande ce que nos elles au SÉNAT attendent pour réagir ? C’est le leur domaine à ce que je sache. Un Maire qui a pris le courage de dire que le travail n’est pas assez bien fait pour mes populations se fait froisser par un individu nommé ! Il s’agit même de quoi? Et il s’agit bien de l’argent du contribuable camerounais et celui de cette dame et sa famille !

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