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Les mototaxis demandent un report de la répression et des mesures d’accompagnement gouvernemental

Cette répression vise à réguler et à assainir la profession des mototaxis en exigeant des conducteurs divers documents administratifs tels qu’un permis de conduire de la catégorie A, une carte grise, le paiement de l’impôt libératoire, une carte nationale d’identité et la facture d’achat de la moto.

Mototaxis au Cameroun

Tout d’abord, les syndicalistes demandent au ministère des Transports d’organiser des examens spéciaux pour l’obtention des permis de conduire. Ils soutiennent que ces examens spéciaux devraient être réservés à ceux qui ont déjà de l’expérience dans le domaine. En d’autres termes, ces examens mettraient davantage l’accent sur la théorie plutôt que sur la pratique, ce qui permettrait aux conducteurs de mototaxis d’obtenir plus rapidement leur permis de conduire.

Les syndicalistes soulignent également le coût élevé de la formation normale pour obtenir un permis de conduire. Ils affirment que cette formation est trois fois plus chère que les examens spéciaux. Dans un contexte où il est difficile de subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille, les conducteurs de mototaxis estiment que les examens spéciaux sont une option plus abordable et préférable. Cependant, le ministère des Transports a suspendu les examens spéciaux depuis plus d’un an, ce qui complique davantage la situation pour les mototaxis.

En ce qui concerne la carte grise, les syndicalistes font remarquer que de nombreux importateurs de motos opèrent dans la clandestinité et ne sont pas en mesure de fournir un certificat de conformité, qui est l’un des documents essentiels pour l’immatriculation des motos. Cette problématique rend difficile l’obtention de la carte grise pour de nombreux conducteurs de mototaxis.

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Régulation de la profession

Enfin, les syndicalistes ont adressé une correspondance au ministre de l’Administration territoriale pour demander le report du début de la répression. Ils affirment qu’il leur est impossible d’obtenir tous les documents requis avant le 31 octobre sans l’accompagnement du gouvernement. À ce jour, ils attendent toujours la réponse du ministre, Paul Atanga Nji.

Il est important de prendre en compte les préoccupations exprimées par les syndicalistes des mototaxis au Cameroun. La répression annoncée par le gouvernement vise à réguler cette profession, mais il est essentiel de mettre en place des mesures d’accompagnement pour faciliter l’obtention des documents requis. Organiser des examens spéciaux, réduire le coût de la formation et prendre des mesures pour réguler les importateurs de motos sont autant de solutions qui pourraient contribuer à résoudre les problèmes actuels.

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Il est nécessaire que le gouvernement du Cameroun prenne en considération les doléances des syndicalistes des mototaxis et travaille de concert avec eux pour trouver des solutions adaptées. Une régulation efficace de ce secteur permettra non seulement d’assainir la profession, mais aussi de garantir la sécurité des conducteurs et des passagers. Espérons que le ministère de l’Administration territoriale prendra en compte ces préoccupations et travaillera en collaboration avec les syndicalistes pour parvenir à une solution mutuellement bénéfique.


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