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Casses à l’Ambassade du Cameroun en Belgique : Reconnus non coupables, Marcel Tchangue et Cie préparent une riposte contre l’ambassadeur Daniel Evina Abe’e

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Les propos sont contenus dans les colonnes du journal Le Messager, parution du vendredi 12 mars 2021.

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Daniel Evina Abe’e (c) Droits réservés

Le 26 janvier 2019, Marcel Tchangue, activiste et membre fondateur du CODE (Collectif des organisations démocratiques et patriotiques des Camerounais de la diaspora), avait été accusé par l’Ambassadeur Daniel Evina Abe’e, d’avoir « dégradé le 26 janvier 2019, la fenêtre de la porte d’entrée de l’ambassade du Cameroun située à l’Avenue Brugmann, 131/133 à 1190 Forest ».

Or, selon le verdict rendu le 21 janvier 2021 par la justice belge, Daniel Evina Abe’e est condamné à payer 1440€ au titre « d’indemnité de procédure ».

De ce fait,«Nous préparons les plaintes contre l’Ambassadeur Daniel Evina Abe’e, pour diffamation. Comme je l’ai dit plus haut, l’instruction avait été ouverte par la constitution de la partie civile de M. l’Ambassadeur du Cameroun et non par l’ambassade du Cameroun. Ce n’est donc pas la représentation diplomatique du Cameroun en Belgique qui a été condamnée dans cette affaire l’opposant à ses ressortissants. C’est Monsieur Evina Abe’e l’ambassadeur lui- même qui a été condamné », explique le membre fondateur du CODE à notre confrère.

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Bien plus, « Ma réaction et celle du CODE n’étaient que celles d’un peuple en joie. Joie parce qu’en tant que personne principale citée dans cette plainte, il était question que le droit soit dit et il a été dit en toute indépendance, sans parti pris, par la justice belge», signe-t-il dans le journal de feu Pius Njawé.

Le militant des droits civiques estime que le système judiciaire camerounais n’est pas exempte de critiques : « En Belgique, les pouvoirs exécutif et législatif ne sont pas supérieurs au pouvoir judiciaire. Aucune institution ne peut contrôler le pouvoir judiciaire, le sanctionner ou le priver de son indépendance. Personne ne peut adresser des injonctions aux juges, ni se substituer aux magistrats dans le jugement des litiges relevant de leurs compétences. Tel n’est pas le cas au Cameroun où la justice est à tête chercheuse, quand on est présumé accusé, on est arrêté, emprisonné avant la recherche des chefs d’accusation…En plus, les autorités camerounaises violent en toute impunité les principes élémentaires liés à la séparation des pouvoirs, violent le droit pour un justiciable du droit à être jugé équitablement dans un délai raisonnable et de disposer d’un recours effectif, etc. », a-t-il déploré.

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