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Cameroun : Depuis 1982, voici le nombre d’années qu’aurait passé Paul Biya à l’Hôtel continental

biya barthelemy mvondo

Les séjours du couple présidentiel camerounais à l’hôtel Intercontinental, sur les bords du lac Léman sont de plus en plus boycottés par les activistes résidant en Europe.


biya barthelemy mvondo
Paul Biya (c) PRC

Pour cause, les manifestants estiment que Paul Biya passerait plus de temps à l’étranger que dans son pays. De plus, ils dénoncent les sommes dépensées par l’État du Cameroun en ces somptueux lieux. Soit environ 150 000 euros par mois.

D’après une enquête du consortium d’investigation Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP), depuis son accession à la magistrature suprême il y a 38 ans, Paul Biya aurait passé quatre ans et demi à l’hôtel Continental à Genève.

Si aujourd’hui les manifestations de la BAS sont présentées comme des guerres incitatives, basées sur la haine tribale, atteinte à l’image du pays à l’international au regard des résultats sortis des urnes le 7 octobre 2018, il faut noter que les voyages du chef de l’État sont contestés depuis près d’une décennie. Et depuis lors, cela n’a jamais inquiété personne.

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Parfois taxé de vandales, de sans-papiers, les autorités camerounaises ne se sont jamais appesanties sur ce dossier pourtant sérieux. Avec le temps, ce qui longtemps a été considéré comme de simples agissements infertiles ; préoccupe au plus haut point aussi bien la société civile que la classe politique.

Paul Biya, arrivé à l’aéroport de Genève-Cointrin dimanche 23 juin 2019, à bord d’un avion privé, afin de ne pas éveiller les soupçons, a encore fait face mardi 25 juin à une quarantaine d’opposants qui ont forcé l’entrée de l’intercontinental et se seraient battus avec des membres du service de sécurité du chef de l’État.

Une information que la police genevoise ne confirme toujours pas. Mais elle reconnaît qu’il a fallu au moins une heure pour que le calme revienne dans le palace.

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Même si aujourd’hui ces actes peu orthodoxes sont condamnables, l’on peut toutefois reprocher l’indolence des pouvoirs publics qui depuis plusieurs années, n’ont rien mis en place pour contrecarrer ses manifestants qui aujourd’hui auraient de façon tacite, les soutiens étrangers.

Rappelons que l’hôtel Continental est un palace planté à proximité du palais des Nations à Genève. Dans ces lieux seigneuriaux, les activistes, reconvertis en Brigade Antisardinards, chapitreraient Paul Biya d’y occuper le sixième étage, qui serait facturé autour de 150 000 euros le mois. Une somme strictement supérieure au salaire minimal inter garanti (SMIG) au Cameroun.


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