Après l’attaque contre le journaliste Ernest Obama, le président national du Parti camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN), Cabral Libii serait dans le viseur de la brigade antisardianards. L’information qui circule depuis quelques jours, a été confirmée par son porte-parole, Anne-Féconde Noah.
Dans une note d’information publié ce samedi 15 février 2020, la porte-parole du leader du PCRN écrit : « Des informations portées à notre connaissance font état de ce que des activistes de la B.A.S projetteraient d’étendre leurs agressions physiques, sur la personne du Président National du PCRN, l’honorable Cabral Libii. Faisant suite à cette menace, nous apportons à l’attention de l’opinion publique nationale et internationale les précisions suivantes :
1- Le parti Camerounais pour la Réconciliation nationale est un parti souverain dont l’idéologie est du centre droit. Il ne se laissera influencer par aucun courant extrémiste.
2- Le parti Camerounais pour la Réconciliation nationale est un parti qui prône le débat d’idées, la confrontation des points de vues, mais pas la guerre entre les enfants de la patrie.
3- Mais en revanche, si des individus réfractaires à la contradiction idéologique, venaient à s’arroger le droit de s’en prendre physiquement à l’honorable Cabral Libii, une riposte assidue et proportionnelle sera assurée ».
De ce fait, le PCRN entend faire recours à tous les moyens nécessaires pour assurer la protection et la sécurité de son président : « Dans une telle hypothèse, le PCRN défendra son président sans lésiner sur aucun moyen pertinent. L’approche paisible est un choix », martèle Anne-Féconde Noah
Née au soir du scrutin présidentiel du 7 octobre 2018, la brigade Antisardinards est un mouvement de quelques activistes camerounais basés en Europe dont le combat originel était le « le régime de Yaoundé ». Seulement au fil du temps, le « combat » engagé par cette milice laisse voir en toile de fond, quelques relents extrémistes, voire tribalistes. Au delà de la personne du président de la République, d’autres personnes sont devenues la cible des attaques.
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