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Polémique: Issa tchiroma accusé de détournement de 85 millions de fcfa

Après sa sortie devant la presse vendredi dernier, le ministre de la Communication, Issa Tchiroma n’avait certainement pas prévu une avalanche de nouvelles révélations sur le crash du Boeing 737 de la Camair à Douala en 1995.

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Dans sa livraison de cette semaine, l’hebdomadaire l’Œil  du Sahel, donne des détails sur les sommes perçues par la ministre de la Communication, auprès de la South african airways (SAA)

(chargé de la maintenance des avions) à travers son « compte bancaire n°10085233 ‘’compte client n°1049690’’ domicilié à la Standard Chartered bank ». D’après ce journal, « l’ancien ministre des Transports a perçu 171 247 Us dollars », soit un montant de 85.623.500 Fcfa, « sur divers comptes bancaires domiciliés tantôt au Crédit lyonnais de Paris, tantôt à la Banque française de l’Orient à Paris ». On peut lire qu’Issa Tchiroma « percevait également des commissions auprès de Philippe Marnier (un intermédiaire de la SAA) ».

En 2000, pour voir plus clair dans cette affaire, Marafa Hamidou Yaya, à l’époque secrétaire général à la présidence de la République, avait mis sur pied un comité de suivi de l’exécution des contrats de maintenance des avions entre Camair et Transnet South african airways  (SAA), présidé par Jean Foumane Akame, aujourd’hui conseiller juridique du chef de l’Etat. Après audition du ministre Tchiroma, le comité écrit dans son rapport le 7 décembre 2000 à Paul Biya : « L’ancien ministre des Transports a retracé l’historique des contrats de maintenance de la Camair/SAA, les difficultés rencontrées puis les différentes démarches entreprises pour obtenir l’adhésion et l’approbation par la haute hiérarchie de la signature desdits contrats.

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Il a fait savoir  qu’il entretient des relations étroites et anciennes avec Philippe Marnier et a justifié son implication personnelle dans les négociations par le souci qu’il avait de voir les rapports entre les deux compagnies évoluer vers une absorption de la Camair par la SAA dans l’éventualité d’une privatisation de la Camair ».

Vendredi dernier, devant les journalistes, Issa Tchiroma Bakary n’a pas jugé utile d’apporter  des réponses aux interrogations soulevées par la quatrième lettre de Marafa, qui le mettait en cause. Il a plus tôt accusé l’ex Sg/Pr de « cristalliser l’attention sur lui »  en s’appuyant sur la presse ; arguant qu’il  «veut se servir de cet outil (la presse) pour détourner l’attention sur lui ».

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En rappel, dans sa quatrième lettre, Marafa Hamidou Yaya, détenu au Sed revient sur la Camair. Il affirme: « En mai 1994, des accords écrits avaient été conduits à Paris en France, par lesquels la South african airways (Saa) s’engageait à assurer la maintenance des Boeing 737 et 747 appartenant à la Camair. Du fait de la défaillance et de la grossière négligence dans l’exécution de ces contrats, le Boeing 737-200 immatriculé Tj-Cbe et baptisé Le Nyong s’est écrasé à Douala le 03 décembre 1995, coûtant la vie à soixante et onze personnes. De même, en 1997, le Boeing 747-200 Combi, le Mont Cameroun, a perdu un réacteur en plein vol, aux environs de Paris ».

 

 


 

 

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