Lebledparle.com, CWT
L’année 2020 est marquée au fer rouge, par la pandémie de COVID-19 qui continue de faire des ravages. « De nombreux pays du monde sont actuellement confrontés à une deuxième ou à une troisième vague de la pandémie et au regard des 67 618 431 cas confirmés pour un million et demi de personnes décédées dans le monde au 8 décembre 2020 », rapporte une déclaration rendue publique le 09 décembre par la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés(Cndlh).
Alors que la 72e édition de la Journée internationale des droits de l’homme se célèbre ce 10 décembre, sous le signe de la crise sanitaire avec pour thème : « Reconstruire en mieux-défendons les droits de l’homme », la commission note que « le gouvernement n’a ménagé aucun effort » en vue de limiter la propagation de la maladie. Mise en quarantaine, fermeture des frontières et port obligatoire du masque, sont, entre autres, des mesures préconisées. Le président par intérim de la Cndhl, James Mouangue Kobila rappelle cependant « que le Cameroun continue d’enregistrer le plus grand nombre de personnes positives à la COVID-19 dans la sous-région d’Afrique centrale, avec 24 752 cas confirmés pour 443 décès au 8 décembre 2020 ». Il appelle les populations à renoncer à tout relâchement dans le respect des mesures barrières.
Aussi, « la réorientation des services de santé vers la riposte » contre la COVID-19 a favorisé un délaissement « des malades souffrant d’autres pathologies telles le paludisme, la tuberculose et le diabète ». La déclaration de James Mouangue Kobila relève que « les droits à la vie, à la sécurité, à l’éducation, au travail», entre autres, ont été bafoués, avec la crise économique occasionnée par la pandémie. D’après lui, il faut prioriser « l’accélération de la mise en œuvre de l’agenda 2030 pour le développement durable » pour relever les défis posés par la pandémie sur les droits de l’Homme.
