Triste nouvelle pour le Ghana et l’Afrique en général ce Mardi . En effet un drame vient d’avoir lieu sur le continent .
« C’est avec le coeur lourd que nous annonçons la mort brusque et prématurée du président de la République du Ghana », a déclaré la présidence dans un communiqué. Le président Mills
était tombé malade quelques heures auparavant.
Le communiqué ne donne pas d’autre précision sur les circonstances de la mort du chef de l’Etat. Mills dirigeait depuis janvier 2009 le Ghana, une ancienne colonie britannique d’Afrique de l’Ouest. Il avait remporté en 2008 la présidentielle d’une courte avance, moins de 1% des suffrages, contre le candidat du parti du président sortant John Kufuor.
Ce dernier qui avait exercé deux mandats avait renoncé au pouvoir. Mills avait été désigné par son parti en juillet de l’an dernier pour être de nouveau candidat à la présidence lors du scrutin prévu en décembre 2012.
Mardi après midi ,la presidence parlait de «la mort brusque et prématurée du président de la République du Ghana», sans donner de précisions sur les raisons du décès du chef de l’Etat survenu dans un hôpital d’Accra, la capitale.
Le président Atta Mills s’était rendu aux Etats-Unis le mois dernier pour des examens médicaux dits de routine mais des rumeurs le disaient atteint d’un cancer de la gorge.
Réactions !
Pays de 25 millions d’habitants, le Ghana avait été choisi par Barack Obama pour y effectuer en 2009 sa première visite de président des Etats-Unis en Afrique sub-saharienne.
Conformément à la constitution, le vice-président John Dramani Mahama a prêté serment devant une session extraordinaire du Parlement quelques heures après la mort du chef de l’Etat.
«Je veux assurer les Ghanéens que tout est en ordre. Nous allons maintenir la paix, l’unité et la stabilité qui font la réputation du Ghana», a-t-il dit tout de suite après son investiture.
A Washington, M. Obama a également salué la mémoire de son homologue disparu.
Atta Mills «a travaillé inlassablement pour améliorer la vie des Ghanéens. Il a aidé à promouvoir la croissance économique au Ghana (…) et en a renforcé la solide tradition démocratique», a-t-il dit.