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Cameroun : Haman Mana et Paul Mahel ne s’acccordent pas sur le fameux « Syndicat 2 000 FCFA »

Avocs

Les deux journalistes ne s’accordent pas sur le concept qui anime la galerie sur les réseaux sociaux ces dernières semaines.

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Haman Mana & Paul Mahel (c) Droits réservés

Depuis quelques semaines, les internautes ne manquent pas quoi se mettre sous la dent avec la survenue du fameux « Syndicat 2 000 FCFA ». Les initiateurs du concept, du moins hilarant pour beaucoup, s’appesantissent sur la somme à donner à une femme après un rendez-vous amoureux.

« Le prix du transport du taxi c’est 2 000. C’est une décision du Syndicat [des hommes]. Celui qui donne plus sera puni conformément à la réglementation en vigueur fixée par le Syndicat », peut-on lire sur les pages de ceux qui s’autoproclament « syndicalistes ».

Le phénomène a tellement pris de l’ampleur que les entreprises et même les hommes de médias en sont intéressés, chacun à sa manière.

Pour approfondir :   Wilfried Ekanga rend hommage à Charles Ateba Eyene, « le seul RDPCiste encore en possession de toute sa raison. »

Pour Haman Mana, le jeu dévalorise la femme en la réduisant au simple frais de taxi : « Cette histoire de Syndicat a une charge machiste tellement pesante qu’il faut envoyer en psychanalyse tous ceux qui se prêtent à cette lourde pédanterie », commente le journaliste et directeur de publication du quotidien Le Jour

Un avis que son confrère Paul Mahel ne partage pas car selon lui, le « Syndicat 2 000 FCFA » permet d’adoucir les mœurs, d’apaiser même les tensions : « À tous ceux qui estiment nous qui parlons de syndicat sommes puérils et immatures, je réponds : on accepte. Il y a déjà assez de tristesse dans ce bas monde et notre pays n’est pas en reste. L’année qui s’achève a été tellement difficile pour les uns et les autres. Le sang et les larmes ont coulé. Presque chacun d’entre nous a perdu un proche ou une connaissance. Tous les sujets aujourd’hui sont devenus clivants. Si pour une fois on peut avoir un sujet qui mettent de côté des tensions et les clivages, un sujet que tout le monde peut aborder sans référence à la tribu, à l’ethnie ou à la chapelle politique, un sujet qui le temps d’un week-end nous fasse oublier l’onde trouble des lendemains incertains dans laquelle nous sommes… eh bien moi j’achète aussi bête et enfantin que cela puisse paraître », réplique Paul Mahel.

Pour approfondir :   Coup de tonnerre : Le concours de l'ISSEA annulé par la France pour fraude

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