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Agression de Paul Biya en Suisse : Certains partis de l’opposition camerounaise réagissent

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La manifestation de la Brigade Anti sardinard mardi 25 juin 2019 devant l’hotel Intercontinental Suisse contre Paul Biya n’a pas laissé les hommes politiques camerounais indifférents. Tour à tour,  ces derniers condamnent fermement l’initiative de ces activistes de la diaspora.

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Hon. Bapooh Lipot, UPC (c) Droits réservés

Dimanche 23 juin 2019, Paul et Chantal Biya ont quitté Yaoundé pour un « court séjour privé » en Europe. A peine ils ont frôlé le sol suisse que les éléments de la brigade anti sardinard ont violemment manifesté à l’hôtel intercontinental de Genève où ils sont logés.

N’eut été la riposte des éléments de la sécurité présidentielle, les membres de la BAS auraient réussi leur pari le 25 juin 2019 ; celui de perturber, saboter voire boycotter le séjour du locataire d’Etoudi en ces lieux.

Au micro de la CRTV, certains leaders des partis politiques d’opposition disent NON à ce qu’ils qualifient d’actes de vandalisme.

Pour Pierre Flambeau Ngayap, secrétaire général de l’UNDP (Union nationale pour la démocratie et le progrès), le président est une autorité que ses compatriotes doivent respecter partout où il se trouve quelles que soient les divergences d’opinion. « Il doit recevoir l’ensemble du respect de ses compatriotes. Le fait d’être opposé à sa politique ne justifie aucune violence ».

Dans le même sens, Serges Espoir Matomba, candidat au la présentielle du 7 octobre 2018, pense que les actes d’une telle envergure n’honorent pas le Cameroun « attaquer le chef de l’Etat dans son hôtel hors du Cameroun contribue à ternir l’image de notre pays à l’étranger », s’est insurgé le président du PURS (Peuple uni pour la rénovation sociale).

Quant à Robert Bapooh Lipot, le Cameroun est un Etat de droit et il doit être respecté comme tel « Il y a lieu de relever pour le dénoncer que ce n’est pas l’homme le président Paul Biya mais il s’agit bien évidemment d’une attaque dirigée contre les institutions de la République » a déclaré le secrétaire général de l’UPC (Union, des populations du Cameroun).

Pour approfondir :   Cameroun : Le coup de gueule d’Albert Dzongang à Paul Biya après sa libération  

Célestin Bédzigui dit NON à la violence, NON à la barbarie mais OUI au dialogue « cet acte porte la signature d’un ensauvagement de certains Camerounais qui s’excluent du champ d’honneur de la politique dont le but principal est de construire la haine » a condamné le président du PAL (Parti de l’alliance libérale).


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