L ’Algérien Fehti Nourine et son entraîneur suspendu dix ans pour avoir refusé d’affronter un Israélien au JO de Tokyo. C’est le verdict prononcé ce jour par la Fédération internationale de Judo (IJF) .
Le verdict est tombé ce 14 septembre pour Fethi Nourine et son entraîneur Amar Benikhlef. L’IJF a en effet suspendu pour 10 ans, soit jusqu’en 2031, l’Algérien ainsi que son entraîneur. Ils peuvent encore interjeter appel de la décision devant le Tribunal arbitral du Sport (TAS). Le judoka devait affronter le Soudanais Mohamed Abdalrasool pour son premier combat dans la catégorie des -73 kg. Une victoire l’aurait amené à rencontrer l’Israélien Tohar Butbul au tour suivant. Mais il a dit, fièrement, que son soutien politique à la cause palestinienne l’empêchait de rivaliser avec Butbul.
L’IJF avait ensuite temporairement suspendu les deux hommes en déclarant qu’ils avaient utilisé les Jeux « comme une plate-forme de protestation et de promotion de la propagande politique et religieuse ». Le judoka avait justifié son acte en soulignant : « J‘ai été choqué quand j’ai vu que le tirage au sort m’opposait au judoka de « l’entité sioniste » que je n’attendais pas. Je n’ai pas hésité à prendre la décision de me retirer. J’ai pris la décision avec mon entraîneur et j’en suis fier. ».
Nourine et Abdalrasool sont interdits de tous les événements de l’IJF jusqu’au 23 juillet 2031. Nourine avait déjà agi de la même manière lors des Mondiaux 2019. Si son appel est rejeté , le judoka de 30 ans , risque ne plus renouer avec le tatamis.