Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’affaire des bébés volés est entrain de prendre une ampleur indescriptible dans nos cités. Et de nombreux cas ne cessent de se signaler.
résident depuis près de 3 ans le sergent Njaprim Obod, en service à la Garde présidentielle, son épouse et leurs 3 enfants. Mais Samedi 30 juin dernier, la quiétude dans laquelle vivait cette petite famille a été perturbée avec le rapt du dernier né, âgé d’un mois à peine.
S’il est loisible de reconnaître que la voleuse qui a d’ailleurs agit à visage découvert avait en repérage la femme du sergent Njaprim, c’est le vendredi 29 juin qu’elle met son plan à exécution. Et comment? Ce vendredi donc, Mme Njaprim a la surprise de recevoir à son domicile de Tongolo une curieuse visiteuse. Aussitôt s’engage entre les 2 dames une conversation qui tourne très tôt à l’interrogatoire. La curieuse visiteuse qui se passe pour un agent du ministère des Affaires sociales entend ainsi tout savoir sur la vie du couple, sa situation, leurs préoccupations. C’est ainsi que sans précaution aucune, Dame Njaprim laisse glisser à son interlocutrice qu’elle souhaite ouvrir un atelier de couture dans l’avenir. Saisissant la balle au bond, la présumée agent du Minas lui propose alors une ouverture rapide de son atelier avec un concours financier du ministère des Affaires sociales qu’elle va se charger de faciliter l’octroi. Pour ce faire, il faudrait que Mme Njaprim confectionne un dossier constitué entre autres des copies de l’acte de mariage, de naissance, des actes de naissance des enfants. Sur ce, rendez-vous est pris pour lundi 2 juillet 2012.
Seulement, avant la date convenue, la pseudo agent des Affaires sociales refait étrangement surface samedi 30 juin avec l’intention de conduire sa victime faire les photos. Cette fois, elle a pris soin d’apporter aux enfants des brioches tartinées et une bouteille de Sprite. La surprise de Mme Njaprim face à cette subite générosité est grande. Elle ne manque pas d’apprendre à sa visiteuse qu’elle n’a pas élevé ses enfants de cette manière à recevoir des cadeaux du premier venu.