in

Yolande Bodiong déballe tout sur la mort de son fils « Le corps médical avait été inhumain, désagréable, méprisant Incompétent »

Sans filtre, la journaliste et patronne de Sun TV est revenue sur la mort dans des conditions troubles de son fils dans un hôpital de la place un an après.

Yolande Bodiong

C’est avec une publication chargée d’émotion parcourue par Lebledparle.com que la journaliste est revenue sur tous les détails qui auraient conduit à la mort de son fils  Ngoung Patrick dans un hôpital de la place. Avec un ton grave et amical elle remet au goût du jour les travers de l’hôpital au Cameroun. Lebled Parle vous propose de lire l’intégralité de du témoignage ému d’une mère qui regrette la mort de son enfant à l’Hôpital général de Douala.

La mort n’arrête pas l’amour, il faut que ça change

Tu me manques à chaque pas que je fais. Tu es partie parce que le Seigneur en avait décidé ainsi. Mais je te demande pardon, pardon de t’avoir amené dans cet hôpital supposé te permettre de recouvrer ta santé.

Le corps médical avait été inhumain, désagréable, méprisant, aucune empathie…Incompétent (la compétence étant la capacité à faire en sorte que le séjour d’un patient et ses proches à l’hôpital soit agréable, même si on sait que ce patient va mourir)…A peine deux dont la vocation et la passion du métier étaient palpables. Le reste n’était pas à leur place.

Le pire c’est que c’était des femmes. Incapables de réponde aux questions qu’on leur pose. Prescription d’ordonnances à tort et à travers, au point de se contredire entre elles, les querelles.

Pour approfondir :   Déclaration : Njoya Moussa couvre d'éloges Carole Yemelong qui a quitté Canal 2 international

– Qui vous a prescrit ce médicament ? C’est Dr tel.

– Elle prescrit ça pourquoi? Ça sert à quoi? N’achetez pas.

– Qui a recommandé le kiné pour lui? C’est Dr tel.

– Le Kiné sert à quoi ici, sur un patient qui attend une opération de la colonne vertébrale ?

Voilà leurs conversations. Je vous épargne le pire. La bouffe servie exécrable. Quand on ne l’oubliait pas c’était la viande bien dure pour un patient à repas particulier. Un jour je suis arrivée à 15h il n’avait pas été servi. Je suis allée demander pourquoi il n’avait pas été servi. REPONSE (rires)

– On devait faire son bouillon de pommes de terre, mais les pommes étaient finies (rires)

La fille qui servait est venue avec 04 pots de yaourt pour compenser (rires)

C’est là que mon cerveau a lâché. Ne prenez pas mes rires pour de la banalisation Jusqu’à ce jour quand je pense à ce séjour dans cet hôpital, j’ai la chair de poule.

Un ami très célèbre m’avait dit:

– Pourquoi tu l’as amené dans cet hôpital ? Ils vont le tuer.

Pour approfondir :   1xBet signe un partenariat stratégique avec le PSG et devient le nouveau partenaire régional du champion de France 2022

C’est en vivant la mort de Pat Event que j’ai compris.

Hopital

Mais allez voir les factures de toutes ces galères. Colossales. Le pire c’est que ce n’était pas ma première expérience dans cet hôpital. Ma mère dans ce même hôpital avait trouvé la mort. Le personnel d’accueil était désagréable, pour des gens du corps médical face à des cancéreux. Il fallait arriver à 4h du matin pour espérer être reçu vers 12h.

Il y a des jours où les appareils de radiothérapie étaient en panne et plusieurs séances programmées et obligatoires annulées. BREF…TROP DE CHOSES À DIRE. C’est ma faute, je n’aurais pas dû l’y amener. En même temps c’était écrit ainsi dans le livre du Seigneur…

REPOSE EN PAIX MON FILS. TU NOUS MANQUES.MERCI À CEUX DES MEDECINS QUI ONT FAIT L’EXCEPTION QUI DEVAIT POURTANT ÊTRE LA RÈGLE. MERCI À TOUS D’AVOIR UNE PENSÉE PIEUSE POUR LE REPOS DE SON ÂME. », a écrit la journaliste qui avait perdu le même année un autre fils du nom de Ngoung Franck.

Franck Ngoung


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Maahlox pic 2

Boycott Orange Mtn : ces artistes qui ont trahi le peuple

IMG 20230508 WA0006

Cameroun : Voici le deuxième journaliste assassiné après Martinez Zogo, Anye Nde Nsoh