in

Yannick Noah et son épouse accusés d’esclavage

yannick noah
Yannick Noah et son épouse accusés d'esclavage © l'express

yannick noah

Rabra Bendjebbour la nounou du couple Noah, les poursuit pour mauvais traitement. Selon elle, après s’être occupé pendant plusieurs mois de l’enfant d’Isabelle Camus elle a été licencié de manière abusive sans compté quelle ait été sous-payé.

La nounou a d’ailleurs affirmé que le couple ne s’occupait pas personnellement de leur enfant. « Elle ne prenait son fils dans ses bras que pour sortir dehors, devant les gens ». « Yannick venait embrasser son fils une seule fois par jour, le soir, avant de le laisser dormir dans ma chambre et de me laisser s’occuper de lui comme si j’étais sa mère ». Cette femme d’une cinquantaine d’années raconte que le couple s’est comporté avec elle comme le pire des patrons voyous. «Je les ai suivis pendant trois mois, en tournée, puis en vacances, et je me suis occupée de Joalukas nuit et jour, du lundi au dimanche, pour 950 euros par mois.»

Pour approfondir :   Cameroun : Petit pays - "Je suis en contact avec les esprits", à propos d'Eséka et son album "peur dans la cité"

Tout commence en juin 2004. Rabra Bendjebbour avait l’habitude de faire quelques heures de ménage chez le directeur artistique des Enfoirés, qui souffle son nom au couple Noah-Camus quand celui-ci cherche une nounou. «Je suis arrivée chez eux dès la naissance du bébé, et dès lors je me suis retrouvée prise dans un tourbillon», raconte la nounou. Horaires à rallonge, aucun temps libre, liste de tâches à rallonge, salaire de misère, la nounou dresse un portrait calamiteux des parents du petit Joalukas. Leur collaboration s’achève finalement à l’automne 2004, après une dispute. «J’expliquais juste à Isabelle Camus que je n’étais plus prête à travailler jour et nuit! Elle m’a dit “dans ce cas-là, dégage”.» Pourquoi porter plainte seulement des années plus tard? La nounou affirme avoir traversé une période très difficile après cet épisode et avoir réalisé «combien elle était exploitée» en 2011. «Ma sœur a ouvert un restaurant, et j’en ai parlé à son comptable, qui m’a dit que j’avais été gravement sous-payée.» Joint par Le Figaro, l’avocat d’Isabelle Camus nous a dit que celle-ci ne souhaitait pas s’exprimer. Les deux parties se rencontrent au tribunal des prud’hommes de Bobigny mardi et Rabra Bendjebbour est déterminée à porter l’affaire au pénal pour «esclavage» et «abus de confiance» si elle n’obtient pas satisfaction.

Pour approfondir :   Cameroun : Pour Yannick Noah, voici les joueurs qui nous ont inscrit dans l'histoire du foot (vidéo)

 

 


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

top 10 miss monde

Miss Monde 2013 : La Miss Cameroun Valérie Ayena dans le Top 10

yound ville grand

Fonction Publique: Plus de 2500 emplois à prendre