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Wilfried Ekanga : « Le dialogue Made in Biya est un échec programmé »

CWE Grand

Depuis le samedi 14 septembre 2019, l’analyste Claude Wilfried Ekanga a commencé une réflexion sur le grand dialogue national annoncé par le Président de la République à l’occasion de son message spécial à la Nation camerounaise le mardi 10 septembre 2O19. Ce lundi 16 septembre, le militant du MRC nous livre la deuxième partie de sa réflexion intitulée « Le Biyalogue National ».


CWE Grand
Wilfried Ekanga – capture photo

« Le Biyalogue National – Partie 2

ON N’EST PAS LÀ POUR VOUS PLAIRE !

Seul, je dialogue avec … moi-même

Parfois, on se demande sérieusement si les biyayistes lisent avec leurs yeux ou leurs genoux. Suite à mon premier texte (SOS Biyalogue Partie 1), ils ont écrit : « Cesse de critiquer et propose plutôt des solutions ». Pourtant, même une tortue marine comprend vite que la solution d’un problème consiste (tout bêtement !) à faire le contraire de ce qui est critiqué. Donc si quelqu’un vous dit : « Les photos en noir et blanc sont moches », il vous suffit de faire une photo en couleur et le tour est joué !

C’est tellement simple. Qu’est-ce que vous ne comprenez pas ?

Lorsque vous dites qu’on est « défaitiste » et « pessimiste » parce qu’on dit déjà à l’avance que le dialogue de Paul Biya ne va rien donner, c’est parce que Paul Biya lui-même continue de tout faire pour que ça ne donne pas. Et si la naïveté vous rend heureux, à moi elle donne la migraine. Nous vous disons simplement que celui qui prépare du couscous sans eau n’y arrivera jamais. Même s’il est le plus gros « optimiste » de la galaxie. Les mauvais ingrédients ne donneront jamais de bons plats, et les miracles c’est comme le père Noël : ils n’existent pas !

CHRONIQUE D’UNE FAUSSE COUCHE

Personne n’est donc contre un dialogue, mais à part vous les biyayistes et alliés (officiels comme officieux), tout le monde voit que Paul Biya organise le type de dialogue que personne ne lui a demandé : un dialogue policé, fermé, qui stigmatise par avance les « méchants » et définit les « bons ». Et qui balaye par avance les sujets principaux de la table.

D’ailleurs vous-mêmes, pris dans ce torrent d’arrogance et de suffisance dont vous accusez pourtant les autres, avez déjà défini quels sont les partis politiques « républicains » et qui sont les « extrémistes ». Le cas échéant, vous vous montrez déjà incapables de supporter que d’aucuns sentent venir l’arnaque. Ce sont eux les fameux « défaitistes » pour vous.

Autant dire que cette affaire de dialogue démarre très mal. A ce niveau, même vous, devriez commencer à voir qu’on court dans la valise.

Ce n’est pas aux autres de tressaillir de joie sans contrôle parce que le mot « dialogue » est apparu après 3 ans et 2000 morts. C’est à celui qui a de tout temps diabolisé cette option (et qui continue d’ailleurs de le faire via les réseaux sociaux) de convaincre de sa bonne foi cette fois-ci. Nous avons noté un discours archaïquement monté et recollé, mais sur lequel la télévision nationale affichait sans honte « EN DIRECT ». Quand la forme elle-même est un mensonge, qu’attendez-vous du fond ?

Voici donc la raison 3 (sur 4) pour laquelle ce projet sous sa forme actuelle, est un bébé mort-né

ENFUMAGE NUMÉRO 3 : LA MISE HORS-JEU DU FÉDÉRALISME

Quand Paul Biya lançait ses « mesures » pour calmer la grogne dans le NOSO en traduisant enfin les textes de l’OHADA et en réaffectant les enseignants francophones de ces zones, il était déjà trop tard. La stupide erreur qui avait consisté à bastonner des manifestants pacifiques et à incarcérer des gens qui ne cherchaient qu’à dialoguer avec une administration dont ils croyaient en la bonne foi, a ravivé un souvenir latent chez les concernés : le souvenir de la constitution du 1er février 1961, dont l’article 47 précisait que la forme de l’Etat d’alors ( la fédération ) ne devait être modifiée SOUS AUCUN PRÉTEXTE.

L’avènement de l’Etat unitaire suite au référendum douteux du 20 mai 1972 s’inscrit donc en violation totale de cette loi-là, de même que la conclusion de la concertation tripartite de 1991 qui prévoyait désormais un mandat présidentiel de 7 ans à renouvellement unique, avant que Paul Biya ne la modifie en 2008. Doublement bernés, les Camerounais, le cas échéant les anglophones, avaient dû ravaler leur frustration et se résigner au nouveau système de choses, jusqu’à ce que la troisième méprise, cette réaction agressive du gouvernement ne leur ouvre de nouveau les yeux en 2016. A ce stade, la messe était dite : seul le retour au fédéralisme viendrait les satisfaire.

D’aucuns parmi eux décideront d’aller plus loin en choisissant la méthode radicale : la sécession, et prendront les armes au nom d’un État futur qu’ils souhaitent créer : l’Ambazonie. Et autant on peut concéder qu’il n’est pas question d’accepter la partition du Cameroun, autant Paul Biya a encore noyé le bébé avec l’eau du bain, en écartant dans son discours le débat sur la forme de l’Etat. Il entre donc ainsi en droite ligne avec la sortie de son sbire fidèle, Paul Atanga Nji qui, en mai dernier sur France 24, faisait alors savoir qu’on « discutera de tout, sauf de la forme de l’Etat. »

En gros : « On discutera de tout, sauf de ce qui pose problème. »

En gros : « On discutera pour ne rien dire, car tout restera comme avant. »

En gros : « Il vaut mieux ne même pas discuter »

A partir de là, sachez que tous vos éloges, vos grandes phrases sur la « sagesse » de Paul Biya (que vous êtes les seuls à voir) et vos motions de soutiens aveugles au demi-dieu n’y changeront rien. La viande court dans la marmite. Tout le monde, à part le RDPC et ses satellites, réclame le débat sur le modèle étatique. Tout le monde voit que les enjeux qui dérangent ont été mis de côté. Sauf vous ! Vous irez donc dialoguez avec ceux qui pensent déjà comme vous (c’est-à-dire vous-mêmes). Et dans ce scénario, le dialogue est bel et bien mort-né !

Car jusqu’à preuve du contraire un dialogue n’est utile qu’entre deux personnes QUI NE SONT PAS D’ACCORD ENTRE ELLES, et non entre deux personnes qui se sont déjà mises d’accord avant même que la discussion n’ait démarré. A ce niveau, ça ne s’appelle pas dialoguer, ça s’appelle CHANTER À L’UNISSON.

Pour approfondir :   [Opinion] Pourquoi je pense que Thomas Nkono est le meilleur gardien de but de l’histoire du football

Avant donc de répondre à celui qui a répété dans son fameux discours et sur sa page officielle qu’on va dialoguer « Avec qui ? », répliquons-lui déjà ceci : « On va dialoguer de quoi ? »

Les préalables objectifs des adversaires

Dans son programme politique de 88 pages, le MRC revient de long en large sur l’organisation d’un débat sur le Cameroun de demain, avec la perspective de n’écarter aucune option ( à part la sécession bien sûr ). Et cette semaine, lors de sa rencontre avec le ministre Dion Gute, le vice-président du SDF joshua Osih a précisé entre autres préalables l’ouverture du thème « forme de l’Etat », de même qu’il a réclamé une plus grande clarté sur les arcanes même de ce dialogue, ainsi que la présence des autres forces ( en l’occurrence de son parti ) dans l’élaboration, la prise de décision et l’implémentation sur le terrain des résolutions qui vont en sortir.

Avec la diabolisation systématique des propositions ainsi que des acteurs de ces propositions, inutile même de se lever pour parler. Restez dans vos villas avec vos veste-cravate et ne perdez pas de temps à vous-mêmes. Ceux avec qui vous devez dialoguer sont désavoués et certains même incarcérés pour des raisons toutes plus farfelues les unes que les autres, et vous jouez soudain les Saints Humanistes. C’est le sommet de l’art humoristique.

Il faut savoir que même ceux dont le motif de condamnation est totalement fondé, à l’instar d’Ayuk Tabe, représentent une des clés de sortie de cette crise, et doivent à cet effet être inclus à ce dialogue d’une façon ou d’une autre, ne fut-ce que pour calmer les rancœurs de ceux qui pensent comme lui. Car la finalité – et ça vous l’avez complètement oublié ! – est de se plier à la MEILLEURE RECETTE qui puisse ramener la paix et la stabilité, et non de continuer de se livrer à un dessin animé inutile et à sens unique, où tout le monde est un démon pendant que vous êtes des anges.

Précisions d’ailleurs une petite chose : ces mesures NE SONT PAS FACULTATIVES. Nous sommes OBLIGÉS DE FAIRE CELA si on veut atteindre quelque chose.

Ceux qui se versent dans un manichéisme enfantin et réussissent à se convaincre sans rire qu’ils sont les seuls « non-extrémistes » sont conviés à parier avec moi à cet instant même sur la tête du père de l’arrière-grand-père de mon père : votre dialogue Made in Biya est un ÉCHEC PROGRAMMÉ. C’est même pire que ça : c’est une PIECE DE THÉÂTRE géante comme un ours. Probabilité d’échec : 102%. Probabilité de réussite : confère CAN 2019

A suivre …

EKANGA EKANGA CLAUDE WILFRIED

(La suite avec l’enfumage 4 : la négation de la crise politique, demain, autour du contentieux post-électoral et de la répression des libertés publiques.

N’oubliez jamais : la seule personne à qui vous devez chercher à plaire, c’est à l’Histoire, pas à ceux qui nient l’Histoire. Choisissez le bon côté, quel qu’en soit ce que ça vous coûte ! L’Histoire, elle, se souviendra de vous) »

Ci-dessous, la première publication de la série du Biyalogue National.

« SOS Biyalogue : ils veulent marcher sur l’eau !

VOICI POURQUOI TOUT EST VOUÉ À L’ÉCHEC

Dans la tête des biyayistes, formatés depuis 37 ans à la pensée unique sans le vouloir ni même le savoir, le Cameroun est un empire dont Paul Biya est le Tsar. Et le degré de patriotisme se mesure au degré d’amour envers cet empereur. Voilà pourquoi tous ceux qui n’aiment pas Paul Biya sont des anti patriotes d’office. Car lui, c’est Louis XIV, celui qui avait rétabli la monarchie absolue en France en 1661 et qui clamait : « L’Etat, c’est moi ! »

Et donc, tous ceux qui estiment que le fameux « dialogue national » sous la forme qu’a voulu lui donner Paul Biya, n’ira nulle part, sont des terroristes nés. Surtout s’ils viennent de cette diaspora qui cherche à déstabiliser le Cameroun, à saper l’action gouvernementale et à empêcher l’émergence prévue le jour dit, en 2035. Pour des gens peu habitués à une contradiction basée sur l’argumentaire solide, les opposants ne sont que des jaloux aigris qui ne veulent pas voir le Cameroun debout.

Les biyayistes s’attendaient donc à ce que ceux qui ont toujours réclamé le dialogue sautent naïvement de joie parce que Paul Biya a ENFIN prononcé le mot. Ils sont incapables de comprendre que c’est moins le terme littéraire que la forme et le fond qui nous intéresse. Et sur la forme et le fond, cette invitation insolite est un cortège d’erreurs et d’enfumage.

ERREUR NUMÉRO 1 : LE TIMING

Le Cameroun est le seul pays au monde où on appelle « sage » une personne âgée qui a eu besoin de 3 ans (et 2000 décès inutiles) pour découvrir ce que des jeunes avaient compris après 3 minutes. Ce n’est pas surprenant vu que c’est aussi le seul pays au monde où on détient des preuves •••irréfutables••• de vos crimes, mais où l’on ne parvient quand même pas à vous juger en 8 mois. Alors, à présent que Paul Biya a lancé son cher dialogue, les éloges n’ont pas tari chez ses partisans aveuglés par l’absolutisme d’un humain vu comme un dieu.

Pourtant, les faits sont simples : Paul Biya s’est lourdement trompé ! Il n’avait rien compris à la crise en 2016, et ne savait pas qu’elle durerait aussi longtemps. Il n’avait pas saisi la profondeur de l’engagement d’une partie de sa population qu’il venait de radicaliser en bastonnant et en enfermant ceux qui avaient simplement voulu manifester les mains nues. Il s’était dit qu’il suffisait d’expédier un commando militaire dans la zone pour intimider les locaux et la page serait tournée. Que nenni ! Les Anglophones ne sont pas aussi inertes que leurs Alter-Egaux de la rive droite du Mungo.

On s’attendait donc à un mea culpa au début de son discours pour manifester son regret et avouer humblement son erreur, mais que nada ! Dieu ne demande pardon à personne ! Il n’a commis aucune faute alors il n’y a rien à excuser. Au contraire, c’est par sa grande sagesse (et au terme de moults consultations) qu’il a décidé après 36 mois pleins, qu’il fallait dialoguer. Et comme par hasard, il s’en rend compte en pleine période de concertation des anciens chefs d’Etats africains, et à quelques jours du 74eme congrès de l’ONU qui démarre le 17 septembre à New York. Ce n’est pas beau ça ?

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Comment faites-vous pour ne pas flairer l’arnaque ? Paul Biya ne veut pas d’interférence dans l’affaire. Il ne veut aucune contestation interne ou extérieure de ses décisions. Ce qu’il cherche, c’est 1) rouler dans la farine les émissaires africains en ayant pris les devants du « dialogue », et 2) avoir quelque chose à répondre à l’ONU quand on l’interrogera sur la crise. Il pourra alors leur dire : « Je viens d’initier un graaaand dialogue d’ici la fin du mois. Le Cameroun n’a aucun problème. »

ENFUMAGE NUMÉRO 2 : LE FLOU

« On va dialoguer avec qui ? », c’est la question que Paul Biya nous pose, après avoir pris soin de manifester son mépris envers même cette idée, lorsqu’il dit dans son texte que ce mot a été « galvaudé » depuis trois ans. Autrement dit : « Ça fait trois ans que vous me bassinez les oreilles avec cette histoire de dialogue. Or, moi le seul vrai Camerounais, je n’ai pas d’homme à ma mesure pour dialoguer avec ». Et tout de suite, vous comprenez pourquoi l’invitation de Maurice Kamto fut balayée sans états-d’âme par Monsieur X, René Emmanuel Sadi.

Car Dieu ne discute pas avec un simple être humain. Ce doit être clair une fois pour toutes !

Et après avoir compris que le dialogue se passera entre « les fils et filles de la nation », il ne s’est pas privé de reposer la question il y a trois jours sur sa page Facebook « Avec qui? ». Alors soit vous êtes naïfs par nature, soit vous refusez obstinément de réfléchir. Croire en la bonne foi soudaine de l’homme des tueries de février 2008 est la première des bêtises. La ruse, l’esbroufe, et le flou total sont l’essence même de son pouvoir.

On en vient à ces différents acteurs, à ces « fils et filles » de la nation. Là encore, c’est Paul Biya qui va décider qui sont les bons interlocuteurs. Au Cameroun, on dialogue avec ceux qui sont d’accord avec nous à l’avance. Comme ça, c’est plus facile. Ceux qui s’opposent à nos avis sont des extrémistes et rien que. Notre dialogue n’a donc rien à voir avec ce que disaient les Grecs : « Dia » (entre deux) « Logos » (raisonnement). Ici le Dia-Logos se fait entre soi-même. Comme ça, on a aucun sacrifice, ni aucun compromis à ne faire avec personne.

Voilà pourquoi chaque fois que Christian Tumi et autres chefs spirituels ont tenté d’initier une concertation indépendante et objective, l’on est allé de report en report. La dernière trouvaille, aussi drôle que ridicule, s’est déroulée le mois dernier, où comme par miracle, la salle des fêtes n’était soudain plus disponible, malgré l’autorisation sous-préfectorale. Et parce qu’il faut un Happy End à cette histoire, Christian Tumi affirme soudain, après le discours de l’autre, qu’il va se conformer au dialogue made in Paul Biya. Sans plus émettre aucune réserve.

C’est un miracle. Après tout, on est en Christianisme, la religion des miracles. Seules trois personnes savent ce qui a bien pu s’échanger lors des messes basses à huis clos entre l’homme de Dieu et les tenants du système : Dieu le Père, Dieu le Fils (Biya lui-même), et notre cher Cardinal. C’est aussi ça la Sainte Trinité.

Accordé avec fraude. Attendons de voir.

Vient ensuite l’épineux problème de la diaspora. Le locataire douteux d’Etoudi distingue entre « sa » bonne diaspora et la « mauvaise ». La bonne, c’est celle dont les affinités avec le RDPC sont aussi évidentes que sa propre moustache. Celle qui, pour quelques centaines d’euros pour échapper à la misère causée par le même personnage et qui l’a obligée à quitter le pays, va se constituer en cellule de « patriotes » de la diaspora. (N’oubliez pas la définition de « patriote » au Cameroun), et qui fera de belles photos en costume cravate autour de « repas copieux » pour les Likes de Faceb … oups pardon, pour l’histoire.

C’est à cette diaspora là que Paul Biya enverra ses délégations. La mauvaise, c’est celle qui contribue par ses envois au fonctionnement même de l’économie nationale de base. (Notons que l’aide absolue de la diaspora africaine est supérieure à l’aide publique au développement avec environ 70 milliards contre 60 milliards USD). Après avoir accusé toute la diaspora d’avoir saccagé les ambassades, toute la diaspora est aussi ambazonienne à présent.

Ne vous étonnez donc pas du fait que, depuis une semaine et les uns après les autres, les partisans de l’Emergence (statique) soient aussi virulents. Pour des gens qui veulent le dialogue, ils ont décrété que tout le monde est mauvais.

Sauf eux.

Alors dans les débats télévisés, ils ont ouvert des fronts sur 360 degrés. Ils ont déjà incriminé la diaspora, insinuant qu’elle ne contribue en rien au développement ( S. Moth ), puis ils ont incriminé la jeunesse ( les jeunes sont des casseurs, des violents, et les responsables du sous-développement, selon J-M Eloundou ), avant d’incriminer certains partis politiques à l’instar du MRC qui est un parti « extrémiste » selon un « Docteur » dont le nom ne sera pas cité ici par mesure d’hygiène.

Mais à partir du moment où tout le monde veut le mal du Cameroun sauf les biyayistes, je repose moi-même la question de Dieu :

« Vous allez dialoguer avec qui ? »

Deuxième partie à suivre …

EKANGA EKANGA CLAUDE WILFRIED

( SOS Biyalogue Partie 2 demain à la même heure. On va poursuivre avec les enfumages 3 et 4 : la négation du débat sur le fédéralisme ( SDF, anglophones, MRC et alliés … ) et la négation de la crise politique ( MRC et alliés ). Une seule chose est certaine : le dialogue de l’échec sera une réussite totale )


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