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Valère Bessala : « Le pouvoir de Yaoundé qui a utilisé Eto’o pour conserver la CAN, pourra le broyer et le jeter en pâture après la CAN »

Valère Bessala

Le président du Parti Jouvence, Valère Bessala reste convaincu de ce que le régime de Yaoundé, pour conserver l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations, miser sur l’accession de Samuel Eto’o à la tête de la Fédération camerounaise de Football (Fecafoot).

Valère Bessala
Valère Bessala (c) Droits réservés

Dans sa sortie le 12 janvier 2021, l’Administrateur civil, revient sur l’élection de Samuel Eto’o à la Fecafoot non sans lui donner quelques leçons sur les enjeux qui meublent le football et la politique.

« Dans la guerre avec Infantino et Motsepe qui souhaitaient un non footballeur à la tête de la Fecafoot, et qui manœuvraient contre Abdouraman au TAS, Je crains que le pouvoir de Yaoundé qui aura utilisé Eto’o pour conserver la CAN le broie et le jette en pâture après la CAN. Samuel Eto’o devrait comprendre que les affaires de football ne sont pas juste des affaires de ballon, mais des affaires éminemment politiques. L’organisation de cette CAN sur le plan politique nous a fait oublier la vie difficile, les malheureux gouvernementaux ; elle nous a fait oublier les lenteurs du président de la République qui a tardé à punir », fait savoir Valère Bessala.

Pour approfondir :   Manaouda Malachie : « Lorsque nous voyons l’évolution globale de l’épidémie, il n’y a pas matière à s’alarmer outre mesure »

Et de préciser que l’absence de Samuel Eto’o dans le protocole en lien avec la cérémonie d’ouverture de la CAN « pose un problème », car, « C’est le président de la Fecafoot qui est le récepteur et l’hôte de la CAF au Cameroun. Le numéro 2 de cette CAN c’est Samuel Eto’o Fils après le chef d’État qui est le numéro 1. Le fait qu’il n’a pas été dans la tribune pose deux problèmes : soit entre-lui et le protocolaire du Chef de l’État, soit entre lui et le ministère des sports ».

Pour lui, c’est le directeur du cabinet civil qui est comptable de « cette bévue et le Chef de l’État responsable du moment où s’est écrit sur la note : sur hautes instructions du Chef de l’État ».


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