Moussa Chouarupouo Ndassa, enseignant de Droit à l’université de Douala dans la capitale économique camerounaise a violemment battu son épouse et mère de ses 4 enfants, la nommée Bousseina Nsangou, a appris lebledparle.com de la radio ABK.
D’après le récit de notre confrère, Bousseina Nsangou et monsieur Moussa sont en couple depuis des années, mais vivent depuis 8 mois en séparation de corps. C’est dans cette sècheresse que l’enseignant pour trouver un peu de rosée, a s’est tapé une nouvelle petite avec qui il s’offrait du plaisir dans leur domicile conjugal. C’est ainsi que dame Nsangou va les surprendre alors qu’elle venait chercher un document dans la chambre.
Prise de jalousie, Bousseina Nsangou va s’opposer à la démarche de son mari. Une opposition qui lui sera fatale dans la foulée. Elle sera violemment tabassée et blessée à la tête et au visage. Elle est actuellement selon notre confrère, dans un hôpital de la ville de Douala pour des soins.
La lutte contre les violences faites aux femmes semble être une préoccupation constante des pays africains qui s’efforcent depuis quelques années de reconstruire pour les femmes, une citoyenneté garantissant leur dignité. Ces pays ont déjà compris que l’atteinte à l’intégrité physique, psychologique et morale ne saurait continuer à se justifier par des habitus socioculturels ou historiques.
Au sens large, la violence à l’égard des femmes comporte tout acte de force verbale ou physique, de contrainte ou de privation pouvant menacer la vie, perpétré contre une femme ou une fillette et lui causant un préjudice physique ou psychologique, une humiliation ou une privation arbitraire de sa liberté et perpétuant la subordination des femmes. Par violence conjugale nous entendons la violence, l’agression ou le contrôle systématique exercés envers une personne par son partenaire intime.