Après son installation comme le nouveau DG de la Société immobilière du Cameroun (SIC), Ahmadou Sardaouna prépare un rapport général, lequel va permettre d’établir la stratégie à mettre en place, a appris lebledparle.com.
Le 30 août 2019, Ahmadou Sardaouna fait une descente sur plusieurs sites des des Camps Sic dans la ville de Yaoundé, pour toucher du doigt, les réalités des locataires. Au quartier Biyem-Assi, où il a effectué sa première escale, les locataires se plaignent des odeurs nauséeuses dues aux canalisations bouchées.
Non loin de là, c’est-à-dire au quartier Mendong, les réalités sont les mêmes. L’insécurité, l’insalubrité, et même l’incivilité, sont de mises.
Selon les témoignages des habitants recueillis par le quotidien Cameroon Tribune, « il y a des jeunes qui consomment de l’alcool jusqu’à 4 h du matin. Ils déclenchent des bagarres avec des armes blanches. Certains viennent même souvent déféquer devant les portes ».
Ayant pris acte de ces multiples problèmes, Ahmadou Sardaouna, promet des solutions, non sans solliciter l’implication de tous.
Exit, les plaintes susévoquées, le nouveau directeur général nommé le 20 août 2019 au terme d’une session extraordinaire du Conseil d’administration entend mener des actions pour palier le problème
Interviewé dans les colonnes de Cameroon tribune, le n˚1 de la SIC s’explique : « Nous allons publier un rapport général. C’est à travers ce document que nous allons établir la stratégie à mettre sur pied. Nous avons néanmoins pris la décision de recruter un huissier pour faire l’état des lieux en ce qui concerne les occupants. À l’issue de cela nous allons mettre fin à la Sous-location ».
Il constate d’ailleurs qu’il existe des personnes ayant déjà des immeubles, mais demeurent dans des camps-Sic. Selon lui, le problème de Sous-location naît du gel des prix des locations « ceci parce que le taux n’est pas fixe. Cela va selon les évolutions et l’offre, la demande et la démographie de toute une ville ».
Ce déploiement s’inscrit en droite ligne des recommandations formulées au DG lors de son installation. Célestine Ketcha Courtes, son ministre de Tutelle lui a instruit de réorganiser le secteur afin que les habitants s’approprient l’entretien et la gestion des espaces communs. Redynamiser le dialogue entre la SIC et les locataires, au regard du problème d’entretien des locaux, à la suite de la stagnation des prix depuis 1998.