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Tribune : « Même si les textes de la FECAFOOT sont écrits par Jésus, Mahomet et Boudha, il n’y aura jamais d’accalmie entre les acteurs »

fecafoot Tsinga

Dans une tribune libre parvenue à la rédaction de Lebledparle.com le 17 janvier 2021 dernier, Martin Camus Mimb estime que les querelles incessantes au sein de Fédération camerounaise de football sont dues à des « frustrations historiques» et des «combats inachevés». L’intégralité de son analyse à découvrir dans la suite de cet article.


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Siège de la FECAFOOT (c) Droits réservés

Même si les textes de la FECAFOOT sont écrits par Jésus, Mahomet et Boudha, il n’y aura jamais d’accalmie entre les acteurs. Ne vous laissez pas tromper par la bonhomie apparente de certains. Les problèmes se trouvent dans les rancœurs séculaires, les frustrations historiques, les combats non achevés. Très peu d’acteurs vous diront ouvertement ce qu’ils reprochent à d’autres, mais dans le silence, ils vont œuvrer pour les faire tomber.

La solution extrême serait de nettoyer tout

M. Iya Mohammed avait réussi à sa façon de ramener sur la table, les Chefs de guerre hérités de la gestion des Maha Daher, Pascal Baylon Owona, Vincent Onana… L’attelage a tenu le temps de sa désinvolture sur la gloutonnerie financière de certains et la liberté d’administrer qu’il avait donné à d’autres. Le temps aussi de voir naître d’autres Chefs de guerres, qui nourrissaient des ambitions de pouvoir. La guerre des héritiers fait couler beaucoup de sang jusqu’aujourd’hui, en plus des passifs non soldés d’une époque lointaine.

La Fifa peut mettre autant de normalisation qu’elle veut, le TAS peut prendre autant de décisions qu’il veut, il n’est pas possible de calmer les envies guerrières de tous ces acteurs. Exactement comme dans les films chinois de notre enfance, il y en a qui vengent les leurs ou leurs proches, jusqu’à la cinquième génération. Et c’est ça le problème. Entre des privilèges déchus, des gloires qu’on espère avoir jusqu’à la mort, et la réalité des nouveaux pouvoirs, certains refusent de faire le deuil de leur époque. Aidés en plus, par chaque Ministre des sports qui arrive, et qui de bonne foi, pense souvent bien faire. Ils ignorent simplement, que les réalisateurs de ce film d’horreur, leur attribue un rôle, qu’ils exécutent brillamment ou sans génie, jusqu’à ce que le casting se renouvelle.

La solution extrême serait de nettoyer tout, comme Herode à la recherche du bébé Jésus. Mais la vérité, est que l’âme de tous ces acteurs est corrompue par les colères qui ne s’effaceront qu’avec leur mort, sachant que chacun a ouvert le centre de formation de ses aigreurs, les élèves qui en sont issus étant plus violents que leurs maîtres. Il n’y a donc pas d’un côté ceux qui aiment le football camerounais et veulent le sauver, et de l’autre, ceux qui le détestent et veulent l’assassiner. Il y a juste des gens, qui refusent de tenir le conseil de leur famille, parce que la somme de leurs infidélités les rend coupables les uns vis-à-vis des autres, et comptent juste maintenant sur la naïveté des fans clubs restés dehors pour survivre.

Vous allez me demander : Qu’est-ce qu’il faut alors faire ? Je pourrais vous répondre : il n’y a rien à faire. Mais je vous le dis en vérité en vérité, que chacun baisse le volume de ses colères et ses aigreurs…sauf qu’ils semblent ne plus savoir où se trouve le bouton…aidez-les ! Tous…

 


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